Essais

Hyundai IONIQ 6 : déjà iconique et vraiment aboutie

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Au commencement il y avait Prophecy. Quoique, pas vraiment… mais on y reviendra. Après IONIQ 5, le deuxième membre de la famille IONIQ de Hyundai est sur nos routes ; IONIQ 6 apparait sous la forme d’une berline électrique à la plastique unique. Et nous, une voiture aussi marquante à l’arrêt ne peut que nous donner envie de se glisser derrière son volant… 

IONIQ se veut être une gamme à part chez Hyundai, et cela se vérifie avec IONIQ 6. IONIQ n’est pas une marque en tant que telle comme Cupra a pu le devenir avec le temps par rapport à Seat, mais le parti-pris stylistique de chaque modèle est fort. Il est dur de trouver une quelconque ressemblance entre les IONIQ et le reste des productions de Hyundai… IONIQ 5 avait jeté un pavé dans la marre avec son look marquant, mi-compacte, mi-SUV. IONIQ 6 est elle l’interprétation moderne de la berline électrique.

À l’heure où le SUV est roi, et avant l’arrivée de IONIQ 7, sortir une berline est un pari osé mais ô combien attendu tant le concept-car Prophecy avait fait parlé de lui. De ce dernier, nous en retrouvons un design absolument unique encore jamais vu sur le marché. Pour la petite anecdote, Hyundai nous a glissé le fait que le design de IONIQ 6 était déjà fixé avant même l’annonce au public de Prophecy. L’occasion de jauger un peu de l’accueil du public quant à une ligne aussi atypique.

Un design au service de l’efficience

Longue de 4,85 mètres, et caractérisée par un empattement de limousine (2,95 mètres), IONIQ 6 est une pépite sortie tout droit d’un studio de design. Un concept-car de série dont les inspirations stylistiques sont à aller chercher jusque dans les années 1930. Les équipes de Hyundai ont ainsi pris pour inspiration le courant « streamline » : des lignes pures, peu de fioritures et une recherche quasi-obsessionnelle de l’efficience. Ce qui confère à la berline coréenne une silhouette taillée par l’aérodynamique, pensée aussi et surtout par des ingénieurs.

Les ingénieurs, justement, ce sont eux qui ont dicté le design final de IONIQ 6. Du concept Prophecy, la recherche de l’efficience lui a fait perdre les ailes galbées et les lignes musclées qui lui allaient à merveille. On reprend globalement l’esprit du concept avec notamment une poupe plongeante en deux parties très caractéristique. Certains lui prêtent assez justement une inspiration de Porche 911 993 avec ce béquet placé au-dessus de la ligne de feu. La vérité est plus à aller chercher du côté du… Spitfire, l’avion de guerre britannique, selon Hyundai. Même si elle fait indubitablement tourner les têtes, la version finale a perdu un peu du côté sexy du concept à mon sens.

Un laboratoire de technologies

Des volets d’air actifs à l’avant au spoiler arrière pour maximiser l’appui et réduire le vortex, en passant par les jantes à faible résistance aérodynamique et au plancher caréné, IONIQ 6 est une merveille d’ingénierie qui a passé « quelques » heures en soufflerie. D’infimes petits détails de design ont été ajoutés ou retirés afin d’arriver à un CX de 0,22 (voire même 0,21 avec les caméras en guise de rétroviseur). Dans le rétroviseur, justement, les poignées de portes disparaissent dans les portières et laissent ainsi une surface totalement plane et pure. Pas de fioritures, tout ce que l’on voit (ou pas) sert l’efficience et permet à IONIQ d’être un modèle en la matière.

IONIQ 6 : un look percutant, et clivant

Sur la route, difficile de passer inaperçu à son bord. Cela fait bien longtemps qu’une voiture n’avait pas autant suscité l’enthousiasme pendant l’un de nos essais. Depuis IONIQ 5 en mai dernier à vrai dire ! Et ça fait du bien, cette fraicheur qu’apporte Hyundai dans le paysage automobile. Devant attirer de nouveaux clients et marquer les esprits, la firme Coréenne peut oser, tenter, et proposer quelque chose d’inédit face à des cadors souvent plus sages, de peur de perdre leur identité et de voir leur fidèle clientèle partir.

L’air de famille avec IONIQ 5 ne parait pas évident de prime à bord, à part la signature lumineuse faite de gros pixels. Hyundai assume et explique penser chaque IONIQ avec sa propre vision, sa propre philosophie. IONIQ 5 se veut être la voyageuse lumineuse, familiale et spacieuse, IONIQ 6 l’interprétation moderne de la berline dynamique.

On en pense quoi ?

Pour ma part, je n’arrive pas vraiment à savoir si j’aime ou pas… Le 3/4 avant est plutôt réussi et finalement assez « traditionnel » d’une voiture électrique puisque dénué de calandre et très épuré. Le profil est lui plutôt attirant, marqué par un porte-à-faux avant quasi-nul, un empattement important et un porte-à-faux arrière marqué laissant deviner un séant… particulier. Vraiment particulier. Sous certains angles, je trouve l’approche géniale, voire agréable à regarder. Sous d’autres, je trouve cela trop lourd et pataud. Reste que la voiture est bien plus désirable avec les jantes de 20 pouces et en couleur sombre, atténuant un peu le côté baleineau de l’arrière-train.

Le parti-pris est très clairement clivant, et IONIQ 6 vise à provoquer sur son passage des vagues de réactions. Elle dénote dans la circulation et apparaît comme une étude de style, une voiture provenant d’un film de SF. Rien que pour cela, Hyundai est aujourd’hui devenu un acteur incontournable de l’automobile. Un modèle aussi marquant peut rester dans l’histoire, et servir d’inspiration à des générations entières de designers.

Un intérieur moderne et lumineux

À bord, le voyage dans le monde du design signé Hyundai se poursuit. La présentation comme les matériaux utilisés ne respirent pas forcément le haut-de-gamme : le plastique est légion de la console centrale aux contreforts de porte. Les assemblages sont sérieux et aucun bruit parasite n’est à déplorer, mais certains plastiques vieilliront mal tant ils sont sensibles aux rayures. Côté look, notons un travail intéressant sur les textures et surfaces partout où l’on pose l’œil. Mention spéciale aux petites ailettes de part et d’autre de la console centrale, rappelant les « winglets » au bout des ailes d’un avion. L’ensemble, résolument clair et baigné de lumière, offre un cocon épuré et zen qui sied parfaitement à la philosophie de la voiture.

Les différentes parties de l’habitacle sont soulignées par une ambiance lumineuse personnalisable extrêmement soignée allant jusqu’à 64 couleurs. Cela permet de donner des ambiances différentes, au gré de sa vitesse, du mode de conduite ou juste de son humeur. 

Bien dans son temps, Hyundai fait toujours appel à des matériaux éco-responsables : tissus recyclé pour des parties de la planche de bord et les fauteuils, tapis de sol en filets de pêche recyclés et peinture biologique avec pigments naturels. Une voiture bien dans son temps, en somme.

Une technologie omniprésente, mais peu ergonomique

Côté ergonomie, IONIQ 6 reprend globalement ce que l’on connait de IONIQ 5 : une double dalle, dont un écran tactile, sur lesquelles on retrouve toutes les fonctions de la voiture. Des touches tactiles de commandes de clim’ sont les bienvenues, et des touches physiques de raccourci permettent d’arriver rapidement aux fonctions voulues. Le volant demande lui un peu plus de temps d’adaptation pour l’utiliser sans détourner le regard.

La présentation de l’instrumentation dédiée au conducteur est soignée et moderne, mais de trop nombreux pictogrammes pourront en perdre certains. Chaque aide à la conduite active ainsi un petit logo derrière le volant, et on se retrouve vite avec une guirlande lumineuse. Le système multimédia, lui, prend un peu la poussière. Il apparaît comme une usine à gaz tant le nombre de menus et d’icônes explose au fil des fonctionnalités apportées par Hyundai.

Voiture de geek ultime, j’avoue avoir été déçu en tant qu’utilisateur. L’interface homme-machine n’est pas agréable dès lors qu’on interagit avec le système multimédia. Lenteurs, interface compliquée, labyrinthe de menus : Hyundai est à la peine sur ce point. Les IONIQ pouvant se mettre à jour seules, espérons que le constructeur daigne améliorer son sytème et propose des améliorations avec le temps.

Un point d’autant plus dommageable que le reste de la copie intérieure est quasiment un sans-faute. Clair, épuré, sans fioritures, bien assemblé : un habitacle dans la lignée de la vision extérieure, une invitation au voyage tant on se sent bien à bord.

Le sens de l’accueil, une invitation au voyage

IONIQ 6 fait la pare belle à une ambiance zen, tout en offrant une sensation d’espace assez incroyable. La console centrale sépare littéralement les fauteuils et offre un espace de rangement important en plus de bacs de portes spacieux.

Grâce à son empattement géant et son plancher entièrement plat, les passagers arrière sont logés comme des rois : ils jouissent de ports USB-C et peuvent chauffer leurs fauteuils à leur guise indépendamment. L’espace aux jambes est impressionnant, l’assise est incliné comme il faut et la garde au toit bonne pour des occupants allant jusqu’à 1,85 m.

Un volume de chargement restreint

Côté volume de coffre, la malle arrière à hayon n’offre que 401 L de chargement, la faute à un plancher très haut et à une ligne de toit fuyante laissant peu de place en hauteur. Un second coffre sous le capot avant ajoute 45 L de chargement sur notre version deux roues motrices (seulement 14,5 L en plus sur la version deux moteurs/quatre roues motrices). C’est peu pour partir en vacances sans faire le tri dans les bagages, et c’est pourquoi les familles privilégieront l’espace et la modularité de IONIQ 5. Enfin, et c’est important pour une partie de la clientèle, IONIQ 6 est capable de tracter jusqu’à 1500 kg. Histoire de partir en vacances avec sa caravane ou son cheval.

Aides à la conduite complètes et bien calibrées avec conduite autonome de niveau 2, isolation acoustique parfaite, confort au top, système Hi-Fi Bose de qualité, ambiance lumineuse soignée, il fait bon voyager à bord de la grande berline et on enchaine les kilomètres sans se fatiguer. Il ne manque que les sièges massants pour être à bord d’un véritable pullman, mais la Hyundai se rattrape en proposant des bruits de la nature diffusés sur les haut-parleurs (inutile, donc génial).

IONIQ 6 : la berline électrique aboutie

À l’heure de choisir sa nouvelle voiture électrique, deux critères sont désormais incontournables pour envisager parcourir des kilomètres sans trop se poser de questions : l’autonomie, et la puissance de recharge.

Deux points sur lesquels notre IONIQ 6 excelle puisqu’elle offre, dans notre version Propulsion avec batterie de 77,4 kWh et jantes de 18 pouces (la plus sobre), jusqu’à 614 km d’autonomie selon le cycle WLTP. Côté charge, l’architecture 800V de la plate-forme des IONIQ permet d’atteindre jusqu’à 239 kW avec une courbe régulière de 25 % à environ 60 %. 

Dans la réalité

Des chiffres que nous avons pu établir au cours de notre trajet Avignon > Paris. Partis avec 80 % de la Cité des Papes et arrivés avec 60 % dans la Ville Lumière, nous nous sommes arrêtés toutes les deux heures et 250 km, comme nous le ferions en thermique pour boire un café et une pause technique. Nous avons alors profité de chaque pause pour recharger notre IONIQ sans forcément rester plus longtemps que nécessaire. 

Sur le réseau IONITY, nous avons pu sans sourciller atteindre la puissance de 235 kW. Sur le tout nouveau réseau ENGIE nous étions plafonné à un honnête 170 kW, une limitation provenant soit de la borne tout juste posée et de la station encore en travaux, soit du pré-conditionnement de la batterie qui ne s’est pas lancé. De quoi passer, dans le meilleur des cas, de 10 à 80 % de batterie en moins de 20 minutes.

Une puissance de charge qui ne s’effondre pas après quelques minutes, ce qui permet ainsi de ne pas rallonger les temps de pause/recharge et de voyager comme on le fait depuis des années. On en parlait déjà lors de notre Paris > Luxembourg en IONIQ 5, mais voyager en électrique avec de telles voitures est un plaisir. 

« On ne façonne plus son voyage en fonction des capacités de sa voiture. Ça parait fou de dire ça, mais voyager en voiture électrique est enfin devenu une expérience sereine. »

Une sobriété remarquable

Dans la vie de tous les jours, sur des bornes publiques, la charge de IONIQ 6 est plafonnée à 11 kW. De quoi recharger la voiture en 7h10 pour passer de 10 à 100 %. On peut également, via l’app dédiée, choisir de planifier sa charge, chauffer la voiture à distance ou encore bloquer la charge jusqu’à un certain seuil.

La berline peut aussi compter sur un freinage régénérateur réglable sur 5 niveaux via les palettes derrière le volant, allant de la roue libre à un mode « one Pedal » très efficace permettant de se passer de la pédale de frein. Une pompe à chaleur est également de la partie pour la saison hivernale. Une efficience remarquable et une proposition on ne peut plus complète qui comprend tout ce qu’on veut d’une électrique en 2023.

Nous avons ainsi noté sur route une consommation moyenne mixte de 15,7 kWh/100 km, et sur autoroute entre 22 et 23,5 kWh/100 km. Des scores excellents, qui témoignent du soin extrême apporté à l’aérodynamique de la voiture, dont un CX de 0,22 qui change la donne. IONIQ 6 fend l’air et semble comme glisser sur le bitume.

IONIQ 6 inaugure deux nouveautés (très) attendues

Ces consommations sont également rendues possible grâce à l’arrivée sur IONIQ 6 de deux nouveautés, dont un planificateur d’itinéraires prenant en compte les arrêts recharges. Rentrez votre destination et le système calculera en temps réel les bornes sur lesquelles il faudra prévoir un arrêt. Un gros manque noté lors de notre essai de IONIQ 5, enfin comblé avec cette mise à jour. Alleluia !

Sauf que… dans la réalité, il reste un peu de taff. En plus de lenteurs, de freeze, et d’une interface un brin fouillie, le système est encore un peu incomplet : certaines bornes Engie ou Fastned n’étaient pas prise en compte sur l’A6, on ne nous dit pas combien de temps s’arrêter avant de repartir, et il n’est pas possible de choisir avec quel pourcentage de batterie on pourra arriver à distance. Des lacunes et correctifs que le constructeur pourra combler par le biais de mises à jour logicielles effectuées sans-fil, de façon transparente. Parions que ça ne pourra que s’améliorer…

Le pré-conditionnement de la batterie au service d’une charge (très) rapide

Liée à ce système de planification d’itinéraires avec étapes de charge, IONIQ 6 inaugure le pré-conditionnement de la batterie. Il faut pour cela forcément mettre la borne en destination dans le système de navigation. À l’approche d’une station de charge rapide, la voiture va automatiquement consommer quelques watts supplémentaires afin de faire monter en température la batterie et accepter dès les premières secondes à la borne la puissance optimale de charge. Cela fonctionne parfaitement, et un petit logo appairait près des compteurs pour nous indiquer le début de la procédure. À la borne IONITY autour de 20 % de batterie, la puissance de charge décolle très vite et plafonne à 235 kW jusqu’à environ 60 %.

Deux nouveautés très attendues qui auront aussi le bon goût d’arriver sur toutes les IONIQ 5 prochainement via une mise à jour logicielle. Merci Hyundai !

Sur la route : la force tranquille

Aux antipodes du modèle imposant qu’est IONIQ 5 et sa position de conduite haute. Quasiment assis sur l’essieu avant et avec un capot très court, on a la sensation d’être en prise direct avec le train avant. IONIQ 6 semble plus sportive de prime à bord, avec une position que l’on se plait à retrouver dans des berlines dynamiques (BMW i4 et Alfa Romeo Giulia en tête).

Son centre de gravité très bas et un réglage relativement ferme des suspensions donnent une très bonne sensation d’agilité, mais la direction manque de consistance et de remontées d’informations pour prendre plaisir à mener avec panache la berline. Les pneus à faible résistance au roulement Hankook n’aident pas à cela, mais les Pirelli P Zéro de la version 20 pouces devraient changer la donne. Au détriment de l’autonomie (- 70 km).

Les liaisons au sol sont sérieuses, avec un roulis maitrisé et des transferts de charge qui se ressentent finalement peu. Un léger sous-virage apparait lorsqu’on charge un peu le museau de la berline, mais Hyundai a trouvé un compromis idéal entre confort préservé et caisse maintenue comme il se doit. Une philosophie tranquille qui sied parfaitement à IONIQ 6, une grande voyageuse agréable plus qu’une berline passionnante à mener.

Deux versions au catalogue

Dans notre « petite » version mono-moteur de 229 ch, difficile de toute façon d’avoir des sensations dignes de ce nom. Le 0-100 km/h en 7,4 secondes et les 350 Nm de couple n’ébouriffent guère, mais cela suffit amplement à insérer et à doubler. Une seconde version, partageant la même batterie de 77 kWh, propose quatre roues motrices via deux moteurs. Le tout proposant 325 ch et 605 Nm de couple, pour offrir à IONIQ 6 des performances accrues, mais une fois de plus au détriment de l’autonomie (30 km de moins). Entre look et efficience, il faut choisir…

Connaissant la propension de la division N de Hyundai à transformer chaque modèle de la gamme en sportive pointue et efficace, il y a fort à parier qu’un tel modèle aura droit à sa déclinaison énervée. Prometteur !

Bilan – IONIQ 6 : se démarquer, sans faire d’impasse sur la qualité

Après près de 1000 km à son bord, IONIQ 6 coche selon moi toutes les cases de la berline électrique idéale ; à condition que sa plastique digne d’un film de science-fiction ne vous rebute pas. Le parti-pris est osé, mais il a déjà plutôt bien fonctionné avec IONIQ 5 qui a trouvé son public malgré une approche du design novatrice et décalée.

Débutant à 52 500 € et culminant à 61 300 € (pour notre version 77 kWh propulsion, celle offrant la meilleure autonomie possible), la IONIQ 6 est affichée à un tarif équivalent à la Tesla Model 3 Longue Autonomie tout en ayant une autonomie et une puissance de charge semblables. Une approche tarifaire interessante pour face à une Tesla Model 3 mature et jouissant d’une image de marque de référence. Faire le choix de la IONIQ, c’est surtout le choix de rouler dans quelque chose de différent, et d’offrir à ses occupants bien plus de place à l’arrière.

Technologiquement sans faille, confortable, sobre sur la route et dotée de capacités de charge dans les meilleures du marché, IONIQ 6 est un modèle homogène et complet. Son coffre est un peu juste, elle n’est pas la plus passionnante à conduire, et son système multimédia est à peaufiner. Mais elle offre dans l’ensemble une expérience de voyage agréable et s’envisage tout à fait pour enchainer les kilomètres. Hyundai veut marquer les esprit et imposer IONIQ comme un acteur majeur de la voiture électrique. elle y arrive avec des modèles au look déjà iconiques et aux spécifications techniques abouties. Vivement la suite !

Photos : Victor Desmet