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Tesla Roadster : un retour électrisant pour le monde de l’automobile !

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Attention : un véhicule électrique peut en cacher un autre

Aujourd’hui, tout le monde ou presque connait Tesla Motors, marque qui a su se faire une place dans l’esprit commun comme le fabricant des véhicules électriques les plus impressionnants. Design, performances, haute qualité dans la finition, Tesla n’a jamais lâché ses fondamentaux. Commençant son aventure en 2008 avec une Lotus Elise silencieuse par ses émissions sonores, la marque a su s’imposer comme pionnier sur le segment électrique. Après sa grande berline Model S (relire notre essai de la P85D, et de la récente 75D), son récent SUV Model X aux inspirations aéronautiques (notre essai de la Model X), et en attendant la très attendue Model 3, le groupe américain retourne à ses premières amours… Voici le nouveau Tesla Roadster.

Le nouveau Tesla Roadster

Tesla Roadster Concept : nouveau point de départ des Tesla sportives…

Personne ne s’y attendait, même pas nous ! En effet, le 16 novembre étant la date annoncée par l’équipe d’Elon Musk pour la présentation d’un concept plutôt destiné aux hommes parés de marcels et de tatouages, et pour cause, puisqu’il offre une vision futuriste de l’univers du tracteur de semi-remorque. Nommé Tesla Semi Truck, ce camion mérite quelques secondes d’attention.

Le Tesla Semi Truck

Autonomie de 800 kilomètres, conduite autonome de série, promesse de premières ventes d’ici 2019, 0 à 100 km/h en moins de 20 secondes en pleine charge, garantie courant sur 1.6 millions de kms, vitrage blindé, ce concept préfigure un réel désir de Tesla de créer une niche dans le monde industriel de la route. Mais pour ce qui nous intéresse, l’essentiel n’est pas là.

Bien sûr, vous commencez à nous connaître, nous sommes plutôt adeptes de lignes tirées et de garde au sol toujours plus basse. Le cadeau bonus de cette présentation à la presse était donc fait pour nous : le nouveau Tesla Roadster.

Cette fois-ci, Tesla nous a gâté. Avec un design propre à la firme américaine, ce nouveau concept sur le segment des roadster insuffle le futur de la marque. Poils qui s’hérissent, cheveux au vent, corps collé au siège : la philosophie n’a pas changé.

Un roadster plein de promesses

La robe de ce nouveau modèle inscrit enfin le Roadster dans le style Tesla. La proue reprend les traits qui définissent la signature visuelle de la marque, à la différence près qu’elle se voit affublée de sympathiques nervures, très attrayantes.

Comme à son habitude, cette Tesla a une calandre pleine et parfaitement lissée. Dépouillée, elle n’en reste pas moins suggestive. Les lignes effet boomerang en partie basse laissent dessiner une ébauche de spoiler, alors que celles en parties hautes viennent attraper au vol le coin des yeux plutôt rageurs de ce roadster. Le capot renflé en son centre permet d’admirer les ressauts proéminents des passages de roues.

La découpe des flancs est assez originale. Elle cintre la ligne de caisse pour finalement se casser violemment à l’approche du train arrière. Inspiration typique, ce coup de crayon laisse penser à un train arrière plus large et fortement collé au sol. Cet effet de style ne serait pas sans rappeler quelques coupés séduisants d’une marque anglaise au logo ailé…

Ce sentiment se poursuit en observant l’arrière du concept. Et quelle impression se dégage de cette large poupe ! En effet, le design Tesla a bien muri, et nous offre ici une splendide réalisation. Ramassé, la fuite de ce roadster est bien assise sur un diffuseur plus qu’évocateur, et surmontée d’un aileron qu’on pourrait imaginer escamotable à l’avenir.

Un plaisir qui se partage

Bien qu’il soit à vocation sportive, ce roadster annonce assez de place pour accueillir en son antre 4 passagers et de quoi ranger une valise « raisonnable ». Evidemment, ce coupé 2+2 ne saura véhiculer toute une famille que sur de courts trajets de manière anecdotique.

Un intérieur classieux, mais avec un accès quasiment imaginaire pour les passagers arrières

Le soin d’épuration sur le style se retrouve également à l’intérieur. Un seul mot : aller à l’essentiel. Les sièges baquets et le volant sont les seuls détails exotiques. La simplicité physique de la planche de bord et de sa console centrale tactile finissent le tableau.

Le volant extrudé de la planche de bord ne laisse aucun doute sur les ambitions du roadster

Tesla Roaster : la performance sans bruit

Et les sensations dans tout ça me direz-vous ? Quelques chiffres pêle-mêle qui respirent au final une certaine cohérence. Tout d’abord, première question qu’inspire l’électrique : l’autonomie. Prometteur, le nouveau-né de Tesla serait enfin capable de passer le mur de verre des 1.000 kilomètres grâce à sa batterie de 200kWh ! Quitte à marquer les esprits, autant le faire avec classe et sans comparaison avec la concurrence. Le sprint du 0 à 100km/h abattu en 1,9 secondes. L’effort intense de la vitesse maximale flashée à plus de 400 km/h. L’arrachement du bitume accompli par un couple de 10.000 Nm transmis aux 4 roues motrices. Cette voiture semble plus tenir du X-Men’s car plutôt que de la voiture de série ! Comme se complet à dire le PDG de Tesla : « Même si ces chiffres semblent être irréels, ils ne le sont pas ».

Pour en terminer, parlons finances. Car aussi invraisemblable soit-elle, la Tesla Roadster est annoncée en pré-vente. La réservation de 50.000 $ ne sera qu’un amuse-gueule, avant de débourser les 250.000 $ qui vous permettront de vous offrir un des mille exemplaires de la « Founders Edition » annoncée. Mais en plus d’être économe, il faudra être patient, car la commercialisation est annoncée pour 2020. A suivre donc…

Quentin Boulier