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Roadtrip : Le désert des Bardenas en Seat Tarraco


C’est quand la dernière fois que vous avez pris une claque au cours d’un voyage ? Pour moi, la réponse est simple : lors du roadtrip au départ du Pays Basque et à destination du désert des Bardenas, au volant du nouveau grand SUV Seat : le Tarraco. Pourquoi me direz-vous ? Que d’impatience, j’allais y venir ! Enfilez donc votre chèche, vos lunettes de soleil, mettez du Ennio Morricone dans les oreilles, c’est parti !



Le désert des Bardenas Reales, l’un des plus grands d’Europe

42.500 ha, soit quatre fois la superficie de Paris intra-muros : non, le désert des Bardenas n’est pas un petit bac à sable ! C’est même le deuxième désert Européen en terme de surface. Situé au Sud de Pampelune, à une heure environ de la ville de Tudela, le Parc Naturel des Bardenas s’étend jusqu’à la Catalogne, et aura longtemps été laissé de côté par les autochtones, laissant le champ libre aux bergers, seuls occupants des lieux pendant des décennies (ces derniers y ont d’ailleurs laissé de nombreux vestiges). La légende dit qu’il aurait longtemps été un repaire de bandits, et j’avoue qu’en bon fan du jeu Red Dead Redemption, cette idée me plaît beaucoup.

Mon Tarraco pose devant les vestiges d’une ancienne maison de berger

Il faudra attendre la construction d’un camp militaire, situé dans la partie centrale du désert et niché sur un piton rocheux (c’est assez impressionnant d’ailleurs !) pour que la zone commence vraiment à être exploitée. Evidemment, défense formelle de vous rapprocher trop près du camp, et sauf à être suicidaire, je vous conseille également de vous tenir éloigné du polygone de tir, situé en plein milieu des Bardenas.

La renommée croissante du site a été couronnée en 2000, année où le parc a été déclaré réserve naturelle de la biosphère par l’Unesco. La consécration pour un parc qui n’aura pas cessé depuis d’attirer de plus en plus le tourisme.

Et sa renommée n’est vraiment pas usurpée : avec ses paysages à couper le souffle, le désert des Bardenas à parfois des faux airs d’Atlas Marocain (vous pouvez d’ailleurs relire mon essai du dernier Volkswagen Touareg pour comprendre de quoi je parle), voir même… d’Arizona (l’Etat américain, pas la boisson !).

Ce n’est donc pas pour rien que de nombreuses publicités y ont été réalisées, de même que des films, ou des clips musicaux. Et oui, arrêtez de me faire des clins d’oeil, c’est bien dans les Bardenas qu’une partie de la saison 6 de GOT (Game Of Thrones pour les non initiés -j’en fait partie-) a été tournée !

Pénétrer dans les Bardenas Reales possède quelque chose de presque irréel. S’il est composé de quatre parties distinctes, c’est bien la partie centrale (« Bardena Blanca ») du désert des Bardenas qui lui a valu sa réputation. Et pour cause. Cette zone se caractérise en effet par ses étendues lunaires (a.k.a plaines désertiques), ponctuées ça et là par des reliefs et canyons façonnés par des millénaires d’érosion.

A chaque lieu son emblème. Le désert des Bardenas ne déroge pas à la règle, et la Tour Eiffel locale s’appelle en l’occurence la Castel de Tierra : un rocher en forme de cheminée, impressionnant ouvrage naturel qui toise les visiteurs de sa hauteur.

Un vrai décors de Western Spaghetti, mais qui est parfaitement calibré pour le tourisme : les pistes caillouteuses sont larges et bien entretenues, et de nombreux gardes patrouillent en permanence sur le site. Donc non, vous ne risquez vraiment pas grand chose si vous tombez en panne au beau milieu des Bardenas !

Le Seat Tarraco, un grand SUV parfaitement calibré pour les roadtrips

Et ce Seat Tarraco dans tout ça ? Il aura été un compagnon de voyage idéal pour ce roadtrip ! Très spacieux (il peut accueillir 5 passagers, et même 7 passagers -si tenté que ceux du troisième rang ne soient pas trop grands-), il offre un haut niveau de prestations : technologie à la pointe (direction progressive ou digital cockpit de série, écran flottant de 8 pouces avec contrôle gestuel, systèmes d’aides à la conduite, très bon système son Beats…), belle qualité de présentation et de finition (le gap avec l’Ateca est flagrant), suspensions prévenantes sur les pistes (mais roulis bien maitrisé en conduite sportive, grâce notamment à l’amortissement piloté), 2.0 TDI 190 ch et boîte DSG7 qui font un excellent ménage (même s’ils ne suffisent pas pour en faire un foudre de guerre)…

Clairement, on sent une montée en gamme de Seat, qui revendique désormais ses velléités Premium. Un redoutable concurrent du Peugeot 5008 (relire l’essai du 5008 par Philippe), qui aura pour lui la possibilité de recevoir une transmission intégrale 4Drive lui offrant des vraies capacités en franchissement, mais aussi de son frère du groupe, le Volkswagen Tiguan Allspace (relire son essai par Quentin). Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le Tarraco est la première Seat à sortir des chaines de production Volkswagen de… Wolfsburg, en Allemagne. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous renvoie à mon essai du Seat Tarraco.