Essai : Nouvelle Peugeot 308 SW : le break contre-attaque !
Peugeot 308 SW : 70 ans de breaks !
Nous voilà bien loin de l’année 1949 où Peugeot présentait déjà son tout premier break ! Il s’agissait de la Peugeot 203 break. A l’époque, le segment du break était encore très limité pour ne pas dire inexistant. Malgré tout, Peugeot a pris le pari ! Cela a donné une longue lignée de breaks : 304, 504 dans les années 70, 305, 505, 405 dans les années 80, 306, 406 SW dans les années 90, puis dans les années 2000 et 2010, 206, 307, 407, 508 SW… bref on a tous en tête au moins un break Peugeot !
308 : une berline et un break
En 2021, la berline Peugeot 308 se décline aussi en SW. Même recette que la 308 : carrosserie sculptée, ligne dynamique, optiques acérées ! La stylisation du félin est bien au RDV sur la version break. Avec sa ligne de toit plongeante, ses ailes arrière musclés, c’est un break au design élancé. Finalement comme la Peugeot 508 SW, la 308 SW dépoussière l’image du break corbillard.
Pour avoir déjà détaillé mes impressions sur le nouveau design extérieur et intérieur, je vous invite à aller jeter un œil à mon essai de la 308 hybride 225.
Peugeot 308 SW : des mensurations optimales
La Peugeot 308 SW se frotte à des concurrentes de taille : Volkswagen Golf SW, Skoda Octavia Combi, Ford Focus SW, et aussi KIA Ceed SW, Seat Leon ST, Hyundai i30 SW. Par rapport à toutes ces rivales, la Peugeot 308 SW affiche des mensurations qui la positionne plutôt très bien. Au total 4.64 m de long et un empattement de 2.73 m qui permettent d’optimiser l’habitabilité pour les passagers. Le coffre offre une capacité de 608L à 1 634L avec la banquette complètement rabattue.
Intérieur : même recette que la berline
A l’intérieur, rien de nouveau ! La Peugeot 308 version break embarque le même design et les mêmes fonctionnalités que la berline. On retrouve donc une présentation toujours très sérieuse avec des matériaux très bien finis et assemblés. Le i-Cockpit et les i-Toggles sont bien au rdv aussi. Tout comme les aides à la conduite : caméra de recul, aide au stationnement à 360°, surveillance d’angle mort longue portée. Elle est aussi équipée des aides à la conduite semi-autonome dernière génération avec : le régulateur de vitesse adaptatif, le maintien actif dans la voie etc.
N’hésitez pas à lire mon article complet sur la Peugeot 308.
Peugeot 308 SW : le diesel n’est pas (encore) mort !
La clientèle principale de cette Peugeot 308 SW est bien sûr les entreprises. Le diesel a donc encore du temps devant lui pour satisfaire les exigences des professionnels : rouler loin et longtemps sans chercher une borne de recharge. A noter, qu’au total la Peugeot 308 SW se présente en plusieurs motorisation : Hybride rechargeable (225 et 180), Essence (PureTech 110 et 130) et Diesel (BlueHDI 130).
Je vous présente donc la version essayée : la Peugeot 308 SW en diesel BlueHDI 130 ch. Pour précisions, il s’agit d’un 4 cylindres, 1,5 L en boite de vitesse automatique EAT8.
Au volant de la Peugeot 308 SW : précision de conduite et confort
Surprenante, voilà le mot qui me vient. Après mon essai de la berline en version Hybride 225, je m’attendais à ce que la version break en diesel 130 ch se montre plus lourde et moins agile. Bien au contraire ! Avec ses 1 382 Kg, la version break a donc plus de 200 kg en moins que la berline Hybride. Et ça se ressent !
Précision de conduite !
La précision de conduite est au rdv ! Le train avant est incisif et le train arrière suit parfaitement le mouvement sans sourciller. Sans se prendre pour Sébastien Loeb, sur les routes de l’arrière-pays niçois, la Peugeot 308 SW montre toute son agilité. Difficile de la mettre en difficulté et de trouver le petit défaut qui gâchera tout ! Le châssis est très bien équilibré, ce qui permet d’être en totale sécurité à son volant.
Le diesel tient la cadence.
Le BlueHDI tient très bien la cadence lors d’un parcours mixte. Avec 300 Nm de couple, il ne manque pas de peps lors de relances franches. La boite EAT8 enchaine les rapports avec efficacité et sans à-coups. Le moteur diesel reste assez silencieux tout comme les bruits aérodynamiques, plutôt bien maitrisés.
Une consommation à challenger
Niveau consommation ce n’est pas digne d’un diesel. En effet, le parcours mixte composé de routes sinueuses et agglomérations ne rend pas justice aux atouts du diesel. Lors de mon essai, j’ai noté une consommation entre 6 et 7L/100 km. A réellement challenger lors d’un essai plus long et plus routier.
Des prix compétitifs
Peugeot propose la nouvelle Peugeot 308 SW en 5 finitions : Active Pack, Allure, Allure Pack, GT, GT Pack. Et plusieurs motorisations : Hybrid (180 et 225), PureTech (110, 130), BlueHDI (130).
A partir de 25 800€
Le prix pour s’offrir un break qui a de la gueule démarre à 25 800 € (finition Active) soit 1 000 € de plus que la berline. Les finitions de base : Active Pack, Allure (29 200 € pour le PureTech 130 BVM6), Allure Pack (30 000 € pour le PureTech 130 BVM6), ont déjà une très bonne dotation de série.
GT et GT PACK : une vraie montée en gamme
Si vous souhaitez avoir une vraie montée en gamme (phares matrix, jantes 18’’, instrumentation 3D…), optez donc pour les versions GT et GT Pack. En motorisation diesel EAT8, ces deux finitions sont disponibles à partir de 36 500 € et 38 100 €.
Des prix compétitifs
Des prix finalement très compétitifs par rapport au marché : Volkswagen Golf SW (TDI 115 DSG7) à partir de 33 180 € et Skoda Octavia Combi (TDI 116 BVM6) à partir de 28 590 €.
Bilan : Peugeot 308 SW, un break classe et agile
La Peugeot 308 SW s’inscrit dans la longue tradition des breaks Peugeot. La marque sochalienne continue de sortir les muscles et d’assumer l’image du lion féroce même sur la version SW et ça c’est un bon point ! Niveau conduite, c’est irréprochable. Le châssis associé au moteur diesel et la boite EAT8 permet d’avoir une auto très bien équilibrée et efficace sur toutes les routes. Rajoutez à cette liste les nouvelles technologies embarquées et le confort qu’elle propose, vous aurez entre les mains l’un des meilleurs breaks du marché.