Test Project Cars 3 sur Xbox One X, aux antipodes de la série ?
Project Cars 3 sort aujourd’hui ! Quelques médias donnent déjà leurs avis et le jeu est loin de ravir tout le monde. Je prends mes gants et mon casque et je vais voir ce qu’il se passe.
Project CARS 3
Comme son nom l’indique, Project Cars 3 est donc le troisième opus de la série à succès développé par Slighty Mad Studios. Créateur de Need For Speed Shift pour les plus vieux, SMS a sorti Project Cars en 2015. Le premier du nom avait su se démarquer par une qualité de simulation à l’époque inégalée. Project Cars 2 n’avait déjà pas autant séduit les joueurs, faute à un comportement des autos assez différent du premier. La mue a donc fini d’opérer et Project Cars 3 est aux antipodes de ses débuts. Explications.
Un contenu XXL
Project CARS 3 propose une tonne de contenu. Pas moins de 211 voitures et 51 « circuits » sont disponibles dès que vous commencez le jeu ! Le mode carrière a été repensé. Bien qu’il reste somme toute classique (vous gagnez des courses pour monter en catégorie et acheter vos autos), des challenges durant les courses vous feront gagner davantage d’XP afin de monter plus vite en grade, upgrader vos véhicules etc…
Un mode certes intéressant mais loin d’être obligatoire, la « faute » au mode personnalisé qui pour le coup vous proposera de vous essayer à tous les circuits et à toutes les voitures dès le départ ! A titre personnel, ce mode là me suffit amplement. Vous faites la course de votre choix, vous sélectionnez votre bolide favori, vos nombres de tours, vos conditions climatiques et l’heure à laquelle vous commencez et c’est parti !
A noter un mode online assez riche en possibilités pour jouer avec ses copains du web. Faut-il avoir une bonne connexion et l’abonnement adéquate sur PS4 et Xbox One.
Techniquement pas foufou…
Techniquement, Project Cars 3 n’est pas ce que l’on pourrait appeler une baffe graphique. Loin de là. Comparé à la concurrence, il est malheureusement en deçà d’un GT Sport, Forza 7 ou bien son cousin germain GRID à qui il fait parfois un peu trop penser (Slighty Mad Studios ayant été racheté par Codemasters).
Les circuits en ville ne font pas forcément honneur aux consoles actuelles alors que les circuits GP pour la plupart sont plutôt corrects. Les voitures sont pour la grande majorité toutes parfaitement modélisées. En revanche, les sons des moteurs sont assez inégaux. J’en veux pour exemple la McLaren F1 GTR qui nous arrache parfaitement bien les oreilles alors que la Ferrari F40 LM ou la 333 SP sont aphones comparé à Project Cars 2 !
Le plus gros défaut de Project Cars 3 reste finalement le manque de finitions. Manque d’effets en tous genres, de particules, de détails sur la piste. Ajouter à cela quelques ralentissements et un peu de tearing et l’on n’est pas loin de la correctionnelle. Espérons que de bonnes mises à jour corrigeront tout ça, car Project Cars 3 a de très bons arguments comme notamment sa maniabilité.
Accessible à tous
Alors que techniquement, on est en droit de mériter mieux, Slighty Mad Studios donne l’impression d’avoir tout misé sur l’accessibilité et la maniabilité. Contrairement aux deux opus précédents, Project Cars 3 est parfaitement jouable à la manette. Les puristes lèveront les yeux au ciel et enlèveront sans doute Blog-Moteur de leurs favoris mais force est de constater qu’un effort non négligeable a été réalisé. Pas besoin de passer 2h à peaufiner les réglages manette, ils sont déjà très bon.
Par ailleurs plusieurs possibilités s’offrent à nous comme changer l’attribution des touches. N’est-ce pas Assetto Corsa ?! Les véhicules sont alors tous extrêmement maniables et l’on prend plaisir à « piloter » sans trop se prendre la tête. Et il est bien là finalement le problème. Si en tête vous avez la précision de pilotage et la difficulté de Project Cars qui va avec, vous serez forcement déçu. Même avec le contrôle de traction enlevé la voiture ne part pas en tête à queue pour autant. On perd finalement en sensation mais on gagne en fun. Reste à savoir dans quelle école vous vous situez.
Conclusion
Project Cars 3 n’est pas parfait loin de là. Quelques faiblesses techniques, manque de sensations pour les puristes de la première heure, il n’est pourtant pas dépourvu de qualités. Avec son nombre important de véhicules et de circuits, Project Cars 3 mérite que l’on s’y attarde pour peu que l’on veuille piloter sans trop se soucier du reste. L’IA est assez coriace et le simple fait de pouvoir paramétrer sa course comme on l’entend est tout à fait plaisant. Il y aura à n’en pas douter quelques mises à jour (et DLC) qui devraient rectifier le tir. En attendant j’y retourne.