Essais,  Road-Trip

Fêtons les 100 ans de Mazda en Mazda 3 100e Anniversaire

ad-rotator

Un anniversaire dignement célébré

100 ans, ça se célèbre ! À l’occasion du centenaire de sa fondation, Mazda a lancé en 2020 une édition spéciale sur l’ensemble des modèles de sa gamme. Nous sommes partis avec la Mazda 3 en direction de Bruxelles, où se tenait l’exposition-hommage dédiée aux 100 ans de la firme d’Hiroshima…

Pour passer à la visite de l’exposition par notre « Stéphane Bern maison », rendez-vous directement ici. Pour commencer la route en notre compagnie, installez vous confortablement et profitez…

De la Mazda 2 à la MX-5 en passant par ses SUV, la marque Japonaise a décliné une édition 100e Anniversaire sur l’ensemble de sa gamme. Cette dernière reprend une configuration de couleurs inédites, à savoir une carrosserie blanche nacrée combinée à un habitacle blanc rouge-bordeaux, le tout parsemé de petits inserts et de badges spécifiques. Un cocktail très chic qui n’est pas sans rappeler la configuration de lancement du premier véhicule populaire de la marque, le R360 Coupé, lancé en 1960.

Mazda R360 Coupé | 1960

Depuis toujours, Mazda aime les séries spéciales et n’hésite ainsi pas à fêter l’anniversaire de son mythique roadster MX-5 (dont le 30e et sa livrée orange déjà collector) dès qu’elle en a l’occasion avec ses communautés à travers le monde. Plusieurs clins d’œil au passé très sympa’ et un respect de leur héritage que l’on aime bien ici.

C’est sous la prestigieuse verrière du musée Autoworld de Bruxelles que la firme nippone a ainsi décidé de rassembler quelques pépites de sa collection, à l’occasion d’une exposition thématique qui se tenait au cours de l’hiver. Et pour nous y emmener, nous avons choisi le porte-étendard de Mazda : la Mazda 3 SkyActiv-X 100e Anniversaire, accompagné de notre compère Ancelin au volant de son frère haut-perché : le CX-30.

Depuis sa sortie il y a deux ans, la Mazda 3 remporte tous les suffrages. Elle a remporté, à juste titre, de nombreux prix de design prestigieux à travers le monde, et incarne le renouveau du constructeur. Tant sur le plan stylistique avec le Kodo Design que sur le plan mécanique avec SkyActiv-X, elle ne fait rien comme les autres mais toujours avec la manière. Je vous laisse vous (re)plonger dans l’essai complet de notre très cher Mathias pour en apprendre plus sur ce modèle ô combien intéressant dans un segment si fourni.

Pour notre trajet autoroutier entre Paris et Bruxelles, elle est en tout cas le croiseur idéal. Insonorisation absolument parfaite, technologiquement aboutie, confort de haute-volée, tenue de cap magistrale et consommation mesurée (6,1 L / 100 km et 750 km d’autonomie) : on ne pouvait pas espérer mieux pour avaler les kilomètres brumeux de l’A1. Les sièges en cuir nappa sentent délicieusement bon, le sytème HiFi Bose ravit les tympans et le volant chauffant apparait comme le Saint-Graal. Qu’il est bon d’enchainer les kilomètres à bord de cette voiture !

Après 300 km, nous voici en Belgique. Nous sortons de l’autoroute pour découvrir deux curiosités d’ingénierie le long du Canal au sud de Bruxelles. Un ascenseur à bateaux et un plan incliné les transportant, destinés à compenser les changements d’altitude du cours d’eau artificiel. Des constructions impressionnantes et novatrices qui détonent dans le Plat Pays.

Sortir de l’autoroute, c’est aussi pouvoir retrouver quelques virages et attester du plaisir de conduite que l’on a à mener la Mazda 3. Même si la voiture est bien plus typée grand-tourisme et volupté que sportivité et dynamisme, on apprécie sa position de conduite plutôt basse (typée Alfa Romeo et BMW), son comportement très sain malgré son gabarit de petit baleineau, et sa boite de vitesse mécanique : débattements courts, guidage précis, un régal.

Le 4 cylindres atmo’ SkyActiv-X incarne la douceur plus que la fougue, avec une poussée linéaire et 180 ch très haut-perchés qui ne donnent pas envie d’aller les chercher. On se satisfait toutefois à rouler calmement et à survoler le bitume grâce à un amortissement idéalement calibré pour préserver le confort sans trop prendre de roulis. Une force tranquille qui sied bien à son positionnement (même si j’avoue envier la version Turbo 250 ch des Américains).

Bruxelles, nous voici. La capitale belge se profile, les bouchons qui vont avec aussi. La micro-hybridation, combinée à une récupération d’énergie au freinage, permet de limiter les consommations et d’apporter de la souplesse mécanique dès les plus bas régimes. Rouler à 50 km/h en 6e est un comportement relativement étonnant pour un moteur essence, mais complètement envisageable avec la technologie SkyActiv-X.

Derniers moments à bord, nous profitons de son cocon soigné et de cette ambiance haut-de-gamme zen et raffinée. Nous garons la voiture, nous retournons une dernière fois et nous exclamons : « elle a quand même une sacrée gueule… ». Autoworld, nous voilà !

Photos : Victor Desmet