Carnet de Routes : L’Islande en Skoda Enyaq
L’Islande fait rêver : une nature brute et un dépaysement à trois heures de Paris. Une destination dont les paysages ont été façonnés par les éléments au fil des siècles, et qui fait clairement partie de mon top 3 des lieux à visiter sur Terre. Avant d’y retourner plus longuement l’année prochaine pour un road-trip digne de ce nom, Skoda m’a convié à un avant-goût islandais au volant de l’Enyaq Coupé. Une balade de deux jours entre fjords, parcs nationaux et volcans. Une île aux mille visages dont on ne repart pas indemne !
Posons tout de suite les bases : pour découvrir l’Islande comme il se doit, il faut prévoir au grand minimum une semaine. La route 1 fait le tour de l’île et permet de rallier les principaux sites à visiter, mais l’Islande se vit et s’explore au fil des détours, des pistes et des petits recoins. Nous vous proposons ici une balade de deux jours autour de la capitale, Reykjavik, au volant du cru 2025 de l’Enyaq 85x, SUV électrique familial de Skoda dans sa version coupé. Pour son essai complet, je ne peux que vous conseiller de parcourir ici l’essai de Mathias.
Tracé : boucle autour de Reykjavik
- Distance : 362 km
- Temps : 2 jours (avec pauses photo et balades)
- Rythme : au calme
- Tracé
Partie 1. De l’aéroport au fjord aux Baleines
Icelandair et Transavia font le lien entre Paris et Keflavik en trois heures, un voyage éclair pour un tel dépaysement… On baisse en altitude, les grandes plages de sable noir et les glaciers se profilent, puis un épais brouillard ne nous quittera plus jusqu’à ce que l’on touche terre. On récupère les bagages et hop, direction le parking pour prendre possession de notre Skoda Enyaq bleu, une couleur qui tranchera à merveille avec le nuancier de couleurs islandais.

L’aéroport étant placé au bout d’une péninsule, il faut alors 40 minutes de trajet par l’autoroute 41 pour rejoindre Reykjavik. Un ruban d’asphalte en excellent état qui permet de se reposer à bord de l’Enyaq. Le SUV tchèque est un avaleur de macadam qui offre une excellente insonorisation et un confort magistral. Les aides à la conduite nous permettent de voyager sereinement en direction de la capitale, avec une consommation relativement maîtrisée de 20 kWh/100 km (en pneus hiver sous 8 degrés). Point de volcans ou de cascades à ce stade, nous traversons des zones urbaines et commerciales denses où le véhicule électrique est légion : il y a des bornes de recharge partout !
La route 1, en direction du Fjord aux Baleines
Nous nous échappons vite de l’agitation urbaine en direction du nord-ouest par la fameuse route 1 qui longe la côte. Rapidement, on retrouve une végétation et une topographie proches de ce que l’on peut avoir en Norvège par exemple. La 1 serpente entre les baies et la circulation se raréfie, puis nous bifurquons sur la route secondaire 47 pour entrer dans le Fjord aux Baleines. Les célèbres cétacés entourent l’Islande et sont observables via des croisières organisées, mais il se murmure qu’ils aiment venir se reposer dans ce fjord paisible. Nous n’en verrons malheureusement pas cette fois…

De là, toute forme de vie humaine se réduit : seules quelques fermes habillent les collines. La chaussée est dans un état excellent, les virages sont fluides et on en prend plein les mirettes à chaque nouveau tableau qui se dévoile. En octobre, il fait nuit à 18h00 en Islande. Nous profitons donc des dernières lueurs automnales au volant de L’Enyaq avant de rejoindre notre camp de base pour la nuit : Hvammsvik.
Le domaine propose quelques lodges noirs à la décoration scandinave positionnés face au fjord, dans une nature préservée, à proximité d’une fameuse source thermale. Des bassins d’eau salée provenant de la marée et chauffés naturellement par géothermie permettent de recharger les batteries et de se détendre en pleine nature. Une expérience typiquement islandaise immanquable dans un lieu superbe.
Partie 2. En route vers le parc national de Pingvellir
Après une bonne nuit de sommeil et un très local Skyr pour bien démarrer la journée, nous reprenons le volant de notre Skoda Enyaq. La bruine matinale nous accueille, nous profitons alors du cocon de la voiture : sièges chauffants et volant chauffant sont nos meilleurs amis. Le grand toit panoramique et les larges surfaces vitrées permettent de profiter d’une vision parfaite sur cet environnement incroyable qui nous entoure.
Les maisons colorées et églises luthériennes typiques laissent vite leur place à de grandes étendues. Au bord de la route 48, un arrêt à la cascade de Thorufoss s’impose. On reste alors là quelques minutes, à profiter de cette force de la nature qui se dresse devant nous. Quelle claque !

Après un grand bol d’air vivifiant, on grimpe encore en altitude sur les plateaux avant de rejoindre le parc national de Pingvellir. On profite d’un arrêt sur les hauteurs du plus grand lac du pays pour découvrir l’habitacle de l’Enyaq, accueillant pour cinq personnes, truffé de rangements et doté d’un coffre logeable et bien conçu. Aux places avant, on profite d’une planche de bord moderne, bien conçue et de bonne facture. L’ergonomie est soignée, tout comme les matériaux utilisés qui ne souffrent d’aucune critique. L’ensemble est agréable à vivre, tout tombe sous la main, et la technologie s’intègre astucieusement par un mix de commandes physiques et multimédia sur cette belle tactile trônant sur la console centrale.
Partie 3. Pingvellir, vitrine de la nature islandaise
Véritable attraction, le parc naturel classé à l’UNESCO est situé à l’entrée du fameux Cercle d’Or, à 40 minutes de Reykjavik et permet aux cars et touristes d’avoir un tableau rapide et efficace du paysage islandais : cascade majestueuse d’Oxararfoss, roches millénaires, végétation typique et lac immense. C’est ici que les premières populations fondèrent un semblant de gouvernement islandais. Aujourd’hui, on y vient ni pour la tranquillité, ni pour la nature immaculée, tant il y a du monde et des aménagements touristiques. Si vous cherchez une Islande brute et paisible, passez votre chemin.
Nous avons eu l’opportunité de faire du snorkeling dans la faille de Silfra, entre les plaques tectoniques américaines et européennes. Une expérience inédite où l’on se glisse entièrement habillé dans une combinaison étanche et l’on navigue avec son masque et son tuba pendant 30 minutes dans une eau aussi limpide que pure. Unique !
On repart en direction du sud et contournons le lac Pingvellavatn par la superbe route 360 à l’ouest. Un ruban d’asphalte impeccable qui serpente au grès des dénivelés jusqu’à Selfoss. Ces enchaînements de longues courbes et virages en banking nous font basculer en Mode Sport. La direction gagne en consistance et l’amortissement se raffermit comme il faut. L’Enyaq est basé sur la même plateforme MQB Évo de bon nombre de modèles du groupe VAG, mais est volontairement typé confort. Il n’a rien de sportif, mais enchaine efficacement les virages sans prise de roulis notoire. Nos pneus hiver nuisent à l’adhérence mais il reste sain et imperturbable, avec une bonne tenue de cap. Un engin rassurant pour explorer L’Islande !
Partie 4. La péninsule de Grindavík
Bien dotée en hôtels, restaurants et commerces, la ville de Selfoss est un excellent point de chute après avoir visité Le Cercle d’Or (avec notamment les célèbres geysers de Geysir et les cascades de Gullfoss) pour continuer son exploration de L’Islande par la route 1 vers L’Est à la découverte de lieux iconiques dont notre ami Kambouis nous parle avec passion sur son blog.
De notre côté, nous faisons cap vers le sud pour rejoindre Grindavík. Pause déjeuner face à l’Océan Atlantique, où 17 000 km plus loin et sans aucune terre nous faisant obstacle, les premières côtes de l’Antarctique se trouvent. Les montagnes derrière nous, nous longeons alors le côté sud islandais dans un No Man’s Land de plusieurs dizaines de kilomètres. Les grandes plaines recouvertes de mousses laissent peu à peu place à une végétation plus volcanique, le vert se transforme en noir et le relief se dessine de nouveau à l’horizon.
Partie 5. Ces volcans qui façonnent l’Islande
Quelques pistes en gravier permettent de se frayer un chemin à travers les crêtes et de rejoindre les points de départ de randonnée. Je bascule alors en mode « Traction » pour gagner en motricité via les quatre roues motrices de l’Enyaq 85X, et rallier le Fagradalsfjall. Plusieurs sentiers permettent de se rapprocher du cratère, et l’on peut après 20 minutes de marche apercevoir ces coulées de lave fossilisées, sous lesquelles quelques fumerolles s’échappent en continu. Le sol bouillonne sous nos pieds !
En revenant sur la superbe route 427 qui longe la côte Sud, de sublimes panoramas permettent de profiter de tableaux incroyables. On est alors humbles face à une telle nature, qui nous rappelle à quel point nous ne sommes rien en Islande !
La péninsule est recouverte de plusieurs volcans encore en activité, et les Islandais ont appris à vivre avec. Grindavik a d’ailleurs subi sa dernière grosse éruption en juillet 2025, avec des stigmates encore bien présents plusieurs mois après. Failles dans le sol, routes et maisons détruites, coulée de lave figée à quelques mètres des habitations et messages d’avertissement avec des sirènes partout : la ville semble comme figée depuis l’éruption du Fagradalsfjall.
Le tracé de la route 43 a d’ailleurs été entièrement modifié, puisqu’ensevelie sous des mètres de lave. Un paysage lunaire, ô combien impressionnant ! Ce tracé permet d’ailleurs de boucler la boucle et de rejoindre l’aéroport en quelques dizaines de minutes, ou de faire une halte au fameux Blue Lagoon qui offre une expérience de baignade unique (mais relativement chère).
Partie 6. La route 42, une pépite en guise de bouquet final
Au Blue Lagoon, nous faisons demi-tour et découvrons dans le sens inverse les paysages volcaniques et côtes découpées empruntés juste avant. Sigur Rós et Thylacine sur le système-son plutôt très correct, on savoure chacun de ces kilomètres qui ravit notre rétine. Un rêve éveillé dans une nature hostile, inhospitalière mais ô combien magnifique.
Quelques kilomètres plus tard, nous bifurquons vers le nord en direction de Reykjavik par la route 42. Le ciel s’assombrit, et une véritable course contre la montre se profile pour profiter de ces paysages jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans l’obscurité. Le paisible cratère de Grænavatn rempli d’eau turquoise contraste avec les bouillonnantes sources chaudes de Fúlípollur. Ces dernières se distinguent par des bassins brulants laissant s’échapper des fumerolles aux odeurs de souffre caractéristiques. La nature démontre ici une fois de plus sa force et son authenticité.
La portion finale de la route 42 est une pépite, que ça soit en tracé ou en paysages. Elle surplombe le lac de Kleifarvatn et ses plages de sable noir. Plusieurs panoramas permettent de profiter de ce cadre grandiose, et les dernières lueurs du soleil ajoutent un côté mystérieux qui sied parfaitement à l’Islande. Je ne croise personne pendant de longues minutes, je profite de l’instant !
La nuit et la bruine tombent d’un coup. Je regagne l’habitacle douillet de mon Enyaq pour rejoindre l’agitation urbaine et retrouver la civilisation à Reykjavik. L’éclairage LED personnalisable à bord permet de se mettre dans l’ambiance lumineuse d’une ville à la croisée des époques : respectueuse de ses traditions mais bien ancrée dans son époque. Derniers mètres au volant du Skoda, et nous arrivons face à l’iconique église luthérienne Hallgrímskirkja qui surplombe la capitale islandaise. La boucle est bouclée !
À bientôt, L’Islande
Après 2 jours et plus de 350 km sur place, j’avoue être frustré de ne pas rester plus sur cette île aux mille visages, façonnée par la nature et qui regorge de lieux sensationnels à découvrir. Mais sous le charme de cette virée dépaysante !
Notre Skoda Enyaq 85x fut le compagnon parfait pour cette parenthèse islandaise. Il se serait tout à fait prêté à un tour complet de l’Île tant il est taillé pour ces longs voyages. Confortable, bien équipé, logeable, polyvalent et relativement sobre (350/400 km d’autonomie en pneus hiver et dans le froid), j’aurais bien parcouru la route 1 à son volant. Le réseau de recharge électrique islandais étant en plus solide, cela est tout à fait envisageable.
Heureusement, mon prochain voyage en ces terres sacrées se profile au printemps 2026. À peine décollé, j’ai déjà hâte de fouler de nouveau ces roches volcaniques, d’affronter cette météo parfois extrême et d’explorer ce territoire exceptionnel… Sjáumst fljótlega
Photos : Victor Desmet
