Test F1 22 sur Xbox Series X, le changement c’est maintenant ?

Comme chaque année, la licence de Formule 1 s’invite sur les consoles de salon et PC. F1 22 révolutionne-t-il le genre ? Pas vraiment.

F1 22

Sobrement intitulé F1 22, le jeu officiel de la Formule 1 sort cette année un peu plus tôt qu’à l’accoutumé. Alors que le championnat bat son plein et que Leclerc se demande si Ferrari veut vraiment remporter le titre, F1 22 avait du pain sur la planche. En effet, cette année, c’est l’année du changement. Les monoplaces ont évolué ! Plus grosses, plus lourdes, les roues de 16 pouces et les jupes latérales permettant l’effet de sol sont les plus gros changements apportés aux monoplaces. Il fallait donc que Codemasters intègre parfaitement ces nouvelles données et bien entendu propose des nouveautés.

F1 Life

Dans F1 22, vous retrouverez ce qui fait le charme de la série, à savoir un mode carrière très complet. Vous pourrez gérer l’intégralité d’une équipe de F1 ou « simplement » piloter pour remporter le championnat du monde. Vous pourrez, d’ailleurs commencer votre carrière en F2 pour terminer celle-ci en F1. Jusque-là, pas de gros changements apportés si ce n’est quelques ajustements çà et là. L’une des plus grosses nouveautés de F1 22 vient du nouveau mode F1 Life. Pour les fans de loot en tout genre, vous pourrez donc collectionner un nombre conséquent d’objets, mais aussi… des Supercars !

Grâce à des points vous pourrez vous payer tout ce qui se fait de mieux actuellement puis les piloter sur tous les circuits du championnat. Top tendance, vous pourrez également parfaire et décorer votre lieu de vie comme bon vous semble. Je vous le dis, à titre personnel, je ne me retrouve aucunement dans ce genre de plaisir. La physique des véhicules est loin d’être agréable et l’intérêt est plus que limite lorsqu’en face se présente GT7 voir Grid Legends, la référence maison. Je préfère de loin, lancer un bon championnat et me faire plaisir au volant d’une F1, point barre.

La technique

F1 22 intègre bien entendu, LE nouveau circuit de la saison, le circuit de Miami. Parfaitement modélisé, il est accompagné par tous les circuits du championnat y compris les modifications apportées en Australie, en Espagne et à Abu Dhabi. Techniquement, F1 22 reste beau voir très beau même sur les consoles Next Gen. L’affichage en 4K ne souffre d’aucun ralentissement et les 60 images par seconde reste parfaitement stable.

Vous pouvez bénéficier d’un mode 120 images par seconde qui améliore encore la fluidité au détriment de la qualité (sur consoles de salon). Les nouvelles F1, plus grandes, plus grosses restent parfaitement modélisées et l’usure des pneus est toujours saisissantes de fidélités pendant la course. L’interaction désormais possible lors de la rentrée aux stands est intéressante sans être incroyable. Reste néanmoins sur certaines pistes un sentiment de vide et de déjà vu, la faute sans doute à un moteur 3D, certes costaud, mais un brin vieillissant. Le changement de climat est quant à lui parfaitement géré et les sons moteurs tous plus criant de vérité.

Spéciale dédicace à la bande son des menus, très DanceFloor et donc très étonnante pour un jeu de F1, mais il faut le reconnaître de très bon goût.

Oui, mais…

Oui, mais tout n’est pas parfait dans ce F1 22. Si techniquement, nous retrouvons nos petits, il en est tout autre chose coté gameplay. Alors certes, les F1 de cette année sont différentes, mais doivent-elles être quasiment impossibles à maîtriser à la manette ? J’ai tardé à sortir le test afin de tenter plusieurs niveaux de réglages de celle-ci. Jouer en difficulté difficile, sans aide à la manette va vous demander plusieurs heures de maîtrise, je vous le garantis ! Il est quasiment impossible de gérer l’antipatinage sans faire appel aux flashbacks plusieurs fois par course. Idem coté départ, ne pas patiner et perdre 4 places directes relève du miracle.

Que ce soit au stick gauche ou bien via les gâchettes, la maniabilité vous donnera du fil à retordre. C’est un peu dommage au vu de la richesse du jeu. Certes, plusieurs modes de difficultés sont à votre disposition, mais être quasi-obligé d’activer plusieurs aides est plutôt rageant. Forcément, au volant, tout est parfait, mais tout le monde n’est pas équipé. C’est vraiment le point faible du jeu. Il y en a d’autres, comme les sempiternels mêmes animations ou bien encore les mêmes personnages multipliés dans les équipes (coucou le modèle féminin copier-coller partout) mais cela ne gâche pas le plaisir de jeu. F1 22 respire tout de même l’upgrade rapide de F1 2021. Dommage.

Conclusion

Bien qu’F1 22 est loin d’être parfait, il reste cependant un excellent jeu de F1. Si vous êtes fan de la série, vous vous y retrouverez forcément et vous continuerez à persévérer manette en mains. De bons moments et de très belles bagarres vous attendent dans F1 22. En espérant que via le jeu des mises à jour, une correction du gameplay à la manette voit le jour. Sinon pour le reste « montez le volume et rendez-vous au premier virage » comme le dit l’excellent Julien Febreau !