Test Need For Speed Heat, le Need For Speed de trop ?!
Need For Speed, est le porte étendar du jeu de bagnoles, fièrement détenu par Electronic Arts depuis 1994. Je me revois encore adolescent, tombé sur les premières vidéos du jeu et surtout son intro de fou ! Jamais une Testarossa ou Lamborghini n’avaient aussi bien été mise en scène. Oui mais c’était il y a 25 ans, et depuis l’argent à fait beaucoup de dégâts…
Need For Speed Heat…
Need For Speed Heat nous amène à Palm City (un Miami like). Vous intégrez une bande de joyeux lurons tous prêt à en découdre au volant de leur fier bolide savamment préparé. Si de prime à bord vous détestez le coté Fast and Furious millenials des derniers opus, vous allez être servis… Ajoutez à cela des flics véreux qui se sont juré de vous faire la peau et vous pouvez d’ores et déjà apprécier l’ambiance de cet épisode.
Besoin de vitesse
S’il y a bien un côté sur lequel, je ne peux critiquer Need For Speed Heat, c’est bien sûr la technique. Graphiquement, le moteur Frostbite délivre un très beau rendu. Que ce soit de nuit comme de jour, la ville est parfaitement bien modélisée. Les 130 véhicules brillent par leur réalisation.
Vous aurez la possibilité de piloter bon nombre de véhicules de légende comme les Porsche 911, BMW M3, Nissan GTR et bien d’autres encore. La partie tunning-amelioration-personnalisation est très bien faite et vous pourrez apprécier votre œuvre d’art sur roues dans les moindres recoins.
Le cycle jour nuit est parfaitement maitrisé et l’on peut au choix passer de l’un à l’autre avec une simple pression sur un bouton. Alterner entre le jour et la nuit permet d’une part de gagner de l’argent le jour et gagner en réputation la nuit. Parfaitement équilibré, gagner en réputation ne sera pas de tout repos puisque c’est la nuit que la Police vous poursuivra sans relâche vous faisant perdre énormément de points de réputation s’ils vous arrêtent.
Ya quelqu’un ?!!
Vous vous dites, « bon ça n’a pas l’air si mal comme ça ». Sur le papier oui, mais malheureusement manette en main c’est là que les choses se gâtent. Jamais un jeu Need for Speed n’a vu si peu de circulation ! Même Need For Speed Underground qui pour moi est le meilleur épisode de la nouvelle vague tunning semblait plus riche. Les décors sont désespérément vides.
Une invasion zombi a dû décimer l’entière population parce que croiser des véhicules dans certaines portions de la ville relève du miracle. Je vous disais que le jeu était beau certes, mais la réalisation laisse à désirer. Des palmiers qui explosent à 1 km/h, des collisions invraisemblables qui vous font tomber dans le vide où vous bloquent dans le mur sont malheureusement votre pain quotidien dans Need For Speed Heat !
Le contrôle du véhicule est parfois lui aussi très anecdotique. Parfois votre véhicule part en drift et parfois non ! Vous irez tout droit, vous écrasez lamentablement sur le bas-côté. Ajoutez à cela une Police qui ferait passer les 5 étoiles de GTA pour une balade insipide sur les lignes droites du bassin parisien et vous n’êtes pas loin du RAGEQUIT ! Oui j’ai coupé la console de rage et oui la manette a volé…
Je suis colère les enfants,
Je suis colère ! Je suis violence parce que je suis trahison, hurlait Monsieur Manatane. C’est un peu le sentiment que je partage au vu de cet épisode. Need For Speed Heat est un jeu bâclé. Fait rapidement, histoire de surfer sur le tuning et les fêtes de Noël. Une bien grosse déception à mon sens qui n’apportera malheureusement rien à la série. Reste toujours à caresser l’espoir qu’un nouvel épisode voit le jour sur les prochaines consoles en égalant les opus magistraux qu’ont été Underground, Hot Pursuit ou bien encore Porsche Unleashed. L’espoir fait vivre, il paraît.