Test RiMS Racing sur PS5, plus dure sera la chute ?
Les jeux de motos ont le vent en poupe ! Après le très complet Ride4 voici dans un autre genre un nouveau venu à savoir RiMS Racing.
RiMS Racing
RiMS Racing, édité par Nacon est développé par un jeune studio italien RaceWard. Après un très bon Ride4 et un excellent MotoGP, RiMS Racing débarque un tant soit peu en outsider, proposant une vision différente du monde de la moto. Ainsi, ne vous attendez pas à pléthore d’engins sur deux-roues survitaminés, seulement 8 motos sont présentes dès le début du jeu. Vous trouverez donc l’Aprilia RSV4 1100 Factory, la BMW M 1000 RR, la Ducati Panigale V4 R, l’Honda CBR1000RR ABS, la Kawasaki Ninja ZX10-RR, la MV Agusta F4 RC, la Suzuki GSX-R1000R ou bien encore la Yamaha YZF-R1.
Pour s’amuser avec ces bolides, vous n’aurez pas moins de 9 circuits licenciés et 5 tracés imaginaires. Ça peut paraître peu au vu des productions d’en face, toutefois afin de gérer l’ensemble des tracés, il vous faudra quelques heures de jeu.
Une simulation sinon rien
En effet, il va vous falloir beaucoup de patience pour maîtriser RiMS Racing, tant le soin apporté aux détails est omniprésent. L’idée de prendre sa moto et enchainer les tours soldés par une victoire dès le lancement du jeu ne fait pas parti de son ADN. Au-delà des parties rapides qui ne trouveront grâce à vos yeux que quelques minutes au vu du peu de contenu, c’est donc vers le mode carrière que vous devrez vous tourner pour réellement comprendre l’intérêt de celui-ci.
Dans ce mode, vous pourrez démonter complètement votre moto et remplacer chaque élément afin d’obtenir la meilleure configuration possible grâce à un choix de plus de 500 pièces détachées officielles ! À vous de suivre le petit QTE afin de démonter et remonter vous-mêmes la pièce usée. Celles-ci varieront en fonction des courses réalisées. Pas moins de 70 épreuves sont présentes dans le mode carrière.
Techniquement pas folichon
On rentre dans le vif du sujet et j’avoue que RiMS Racing ne m’a pas totalement convaincu. En cause, une technique pour le coup assez faiblarde. Alors certes les Italiens de RaceWard sont à leur premier jeu, mais il n’empêche que techniquement c’est tout de même assez quelconque.
Les motos sont parfaitement modélisées certes, mais les circuits comme celui du Paul Ricard manquent un peu de travail. La colorimétrie globale est assez sombre et rien ou presque ne vit tout autour du circuit. Rajoutez à cela des ralentissements et du tearing à l’entrée de certains virages et l’on est en droit de se demander si le jeu est bien optimisé pour PS5. Autre point noir, l’Intelligence artificielle ! Parfois complètement aux fraises, elle va vous percuter comme si vous n’étiez pas sur le circuit… Rageant.
La sonorité des motos proposées est en revanche parfaitement retranscrit. On regrettera toutefois les sons qui lors des accidents, sont assez plats. Le fait qu’ils sortent du haut-parleur de la manette PS5 n’arrange rien ! Concernant les contrôles, on retrouve plus ou moins la maniabilité de Ride4 avec quelques facilités en plus. Parfois délicate, parfois jouissive, le temps de réaction est primordial. La manette PS5 est quant à elle bien utilisée. Le retour de force dans les gâchettes rajoutent quelques sensations.
Conclusion
RiMS Racing a du potentiel. Outsider, la licence pourrait à coup sûr corriger les quelques erreurs de cet opus dans une seconde version. La manière dont on gère la carrière et le changement de pièces est très innovante. Reste une technique un peu en deçà des standards actuels qui mériteraient un bon coup de polish. RiMS Racing est disponible sur PlayStation®4, PlayStation®5, Xbox One, Xbox Series X|S, PC et Nintendo Switch.
