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Test DiRT 4 : la référence du rallye 2017 ?

DiRT 4 ème de la saga

Il y a maintenant 10 ans que la série DiRT a succédé, chez Codemaster, à la série éponyme Colin Mc Rae. On se souvient tous d’un DiRT 3 extrêmement fun, bourré aux amphètes, avec des bons gros morceaux de Ken Block à l’intérieur. L’épisode PS3 et 360 de l’époque était la référence en la matière. Puis arriva DiRT Rally qui, à la redac, nous a tout simplement comblés. Un jeu de rallye quasi parfait, nous rappelant les grands moments de Colin McRae sur PS1. En cette année 2017, Codemasters nous présente DiRT 4, littéralement le successeur de DiRT 3. Et comme on pouvait le craindre, pour les amateurs de simulations pointilleuses, DiRT Rally n’était qu’une petite étoile filante dans le monde impitoyable du jeu vidéo. On revient donc à ce qui faisait le succès de DiRT : du fun, des courses variées et pas mal d’enrobage.

On aurait pu craindre justement le coté trop « ouh yeah, salut champion, prêt à relever le défi ? Prends une boisson et rejoins-nous a… » STOP, il n’en est rien, DiRT 4 est beaucoup plus accessible, mais ne part pas dans les délires façon ambiance sport extrême. Vous vous retrouverez en face d’une interface plutôt claire vous proposant de participer à une carrière, des parties libres et onlines. De bonnes musiques vous suivront dans les menus, un plus pour ceux qui avaient trouvé DiRT Rally trop austère.

Durant votre mode carrière, vous aurez la possibilité de gérer votre team. Ingénieurs, managers, sponsors augmenteront vos revenus selon votre niveau d’efficacité et de pilotage. Vous pourrez par ailleurs acheter un véhicule neuf ou d’occasion, qui vous permettra d’engranger davantage de bénéfices lors des victoires.

Pas moins de 50 véhicules sont disponibles dans DiRT 4. Le marché de l’occasion vous permettra par exemple d’acheter des véhicules faisant partie d’anciennes catégories de rallye comme les Kit Cars et ainsi pouvoir piloter avec grand plaisir la légendaire Peugeot 306 Maxi.

Techniquement pas folichon

A l’inverse de DiRT Rally, vous aurez le choix de courir dans plusieurs disciplines : Rally, Land Rush, Rally Cross et Historic Rally. Le rallye est de loin la plus sympathique. Le Land Rush, et ses buggys, est assez austère et hormis amasser beaucoup d’argent pour investir dans des véhicules de rallye, elle n’a pas trop d’intérêt.

Le rallye cross est toujours très sympa, mais moins convainquant que dans l’épisode précédent, il manque un petit quelque chose, peut être des graphismes à la hauteur ? Un des plus gros défauts de DiRT 4 c’est son downsizing graphique par rapport à DiRT Rally. On aurait pu croire à une évolution du moteur graphique de celui-ci pour cette année, il n’est rien. Ce n’est pas non plus catastrophique, mais les spéciales et l’ambiance qui en découle ne sont pas autant immersives du fait de graphismes par forcement foufou.

Maniabilité pour tous

Côté gameplay, Codemasters a fait les choses bien et permet à tous de pouvoir piloter plus ou moins sereinement tous les bolides présents dans le jeu. Vous aurez le choix d’une conduite orienté très arcade parfaite pour la manette ou une conduite plus simulation parfaite pour les fous du volant. Les pros de DiRT Rally glousseront un tant soit peu en trouvant l’option simu encore trop arcade de cet épisode, mais le but est aussi de s’éclater sans s’arracher les cheveux.

Et de l’éclate il va y en avoir avec une déformation des caisses aux petits oignons. De la taule froissée en veux tu en voila! Parmi les longues spéciales, bon nombre de pièges de la route vous feront face. Quelques petites surprises sont aussi proposées avec un co-pilote qui loupe une note ou bien un concurrent en panne sur le bas coté, vous faisant signe d’un danger imminent. Les spéciales de rallye dispersées parmi 5 pays s’enchainent avec plus ou moins de facilité et il ne faudra pas hésiter à monter la difficulté du jeu si l’on veut un peu de challenge.

Coté durée de vie, DiRT 4 promet de longues heures de jeu avec son mode carrière plutôt long. Vous doublerez votre temps de jeu en partie libre notamment grâce aux spéciales aléatoires. Vous choisissez le terrain et sa longueur et à vous pléthore de spéciales inédites. Bon, on retrouvera pas mal de coin similaire, comme si un bloc de virage s’adaptait à une autre partie de décors, mais globalement il est bon de saluer l’effort des maîtres du code.

To conclude

Alors bien ce DiRT 4 ? Et bien dans l’absolue, on pourrait reprendre une phrase des nuls en qualifiant cet épisode de « bien, mais pas top », ou bien encore que le jeu a « le cul entre 2 chaises ». DiRT4 n’égale pas DiRT Rally que ce soit sur le plan de la simulation ou sur le plan graphique et il n’égale pas non plus DiRT 3 sur le côté complètement fun et arcade de ce dernier. DiRT 4 est à mettre entre toutes les mains. Vous vous éclaterez en rallye cross, vous prendrez beaucoup de plaisir sur les spéciales aléatoires, mais un petit quelque chose de magique manquera pour que la sauce prenne vraiment. Ceci étant, il est de loin le meilleur jeu de rallye grand public de la génération de console actuelle.