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WRC : Tops et Flops d’une mi-saison passionnante


Tops

Cinq pilotes différents en huit courses, et les quatre constructeurs engagés sont déjà sortis vainqueurs en 2017 : trois victoires pour M-sport et Hyundai, une seule pour Toyota et Citroën. La lutte est belle avec les groupes B du XXIe siècle, où deux duels se dessinent pour le titre. Le retrait de Volkswagen et la fin de la suprématie de Sébastien Ogier ont redonné de l’élan au championnat du monde des rallyes. Les courses sont toutes disputées, souvent pour la victoire.

Le duel Neuville / Ogier : avec seulement onze points d’écart avant la Finlande, Neuville refait peu à peu son retard sur le multiple champion du monde. Le Belge a pourtant laisser échapper bêtement deux victoires en début de saison. Je me rappelle encore avoir rêvé de cette bataille franco-belge pour le titre WRC, on y est désormais !

Latvala / Tanak : dans la course au titre jusqu’à la Pologne, ils sont désormais trop loin pour espérer le graal à la régulière. Avec une victoire chacun, ils régalent tout le monde par leur pointe de vitesse, et leur fiabilité de pilotage ! Ils pourront arbitrer la fin de saison WRC 2017.

Le Monte Carlo, l’abîme d’une saison folle !

Toyota : La Yaris WRC est dans le rythme, ce qui n’était pas gagné d’avance à l’entame de la saison. L’équipe de Tommi Makkinen tient la route, et c’est de bon augure pour la suite. Latvala est revigoré et fiable (!!), Lappi nous promet des belles performances, les belles heures des finlandais en rallye sont de retour.

La Toyota Yaris WRC dans le tempo

Hyundai semble être l’équipe la plus forte : second au championnat à une petite longueur de M-Sport, le constructeur Coréen possède toutes les cartes de son côté pour décrocher son premier titre.

M-Sport se place à la première place du championnat constructeur, pour le plus grand plaisir de Malcom Wilson et Chrstian Loriaux, qui ont enfin le tant convoité pilote monstre dans leur équipe. Plus d’excuse pour laisser le titre s’échapper, donc ? La Fiesta WRC semble pourtant en léger retrait par rapport à la i20 WRC de Hyundai, au grand désespoir de Sébastien Ogier. En outre, le Français s’avère chahuté par son équipier Estonien, Ott Tanak.

Sébastiien Ogier & Julien Ingrassia déjà victorieux avec Ford

Sordo toujours parfait n°2 : deux podiums et trois fois quatrième, fiable et rapide, l’Espagnol est un sérieux atout chez Hyundai dans la course au titre constructeur.

Lappi : On le savait rapide, il l’a été dès les premières épreuves au volant d’une WRC. À suivre pour la suite !

Breen : Plutôt rapide, mais inconstant, il manque encore d’expérience, mais sauve le meuble chez Citroën…

Flops

Citroën : Que se passe t-il chez les rouges ? Rien ne va plus chez les champions du monde. La voiture semble trop pointue à piloter et reste à fiabiliser. Le line-up des pilotes parait fébrile. L’équipe devait être la plus dangereuse avant le Monte Carlo. Aujourd’hui bons derniers au championnat constructeur, c’est la douche froide. Souhaitons leur un avenir plus serein !

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Meeke : 27 points en 7 courses, dont 25 marqués grâce à une victoire qui a manqué de lui échapper, le constat est glacial pour le nord Irlandais, sensé marquer régulièrement de gros points pour Citroën. Remplacé en Pologne par Mikkelsen, ça sent le roussi pour le sympathique pilote de la marque française…

Hanninen : le champion ERC ne marque pas par ses performances, toujours en retrait, alors que son compatriote et équipier Latvala s’avère surprenant d’aise avec la Yaris WRC.

Lefebvre : L’apprentissage est difficile pour le “futur Loeb”. La C3 WRC n’aide pas à progresser sereinement. Dur.

Mikkelsen : Si deux courses semblent précipité pour se faire une idée, le norvégien n’a pas encore pu libérer les esprits de Citroën. Pas de miracle, la C3 WRC s’avère encore à mettre au point.

Evan / D-Mack : coup d’éclat en Argentine, à un cheveu de la victoire avec une Ford Fiesta M-Sport WRC chaussée en D-Mack. Pour le manufacturier chinois : bien, mais encore du travail reste à effectuer pour rivaliser avec Michelin à la régulière. Le spectaculaire pilote Gallois doit parfois sur-piloter pour rester dans le rythme.

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À suivre

Le toboggan finlandais, l’asphalte allemand, le mixte Espagnol, la boue Galloise et la poussière australienne. Cinq rendez-vous d’une fin de saison qui s’avère magnétisante ! La lutte Ogier / Neuville pour le titre pilote, M-Sport / Hyundai pour le titre constructeur. Peu importe qui en sortira vainqueur, cela fait si longtemps que le championnat n’a pas été aussi disputé, j’en suis joie ! 🙂