Cupra Challenge : notre essai de la Seat Ibiza Cupra
La Seat Ibiza Cupra entre nos mains !
Depuis plusieurs années, Seat met un point d’honneur à posséder des modèles sportifs dans son catalogue. Baptisé Cupra, c’est donc avec plaisir que nous retrouvons le tout nouveau modèle Ibiza…en finition Cupra. Cette nouvelle Ibiza Cupra partage le même châssis que la nouvelle Polo. Bien sûr, il est ici doté de suspensions plus fermes, d’étriers de freins plus gros et d’un solide moteur 1.4L turbocompresseur + compresseur de 180 ch à 6200tr/min pour un couple de 250 Nm.
Donné pour 6.9 s au 0 à 100 km/h, avec une vitesse de pointe de 228 km/h, le petit 1.4 TFSI ne demandera en moyenne que 5.9L/100km de carburant. Pas mal pour une bombinette ! Comme chez Renault et sa nouvelle Clio RS, Seat a choisi d’opter pour une boite automatique robotisée à 7 rapports. Palettes au volant comprises. La fameuse DSG 7 du groupe VW est présente un peu partout dans la gamme, ce qui, pour une voiture sportive comme l’Ibiza Cupra, est un choix discutable. Mais nous y reviendrons tout à l’heure.
Premier contact
D’un point de vue esthétique, l’Ibiza Cupra adopte des feux avant et arrière à LED et des feux avant bi-xénon avec éclairage avant adaptatif (AFS), des jantes alliages spécifiques en 17 pouces et des coques de rétroviseurs noirs. Bien sur, le logo Cupra est apposé sur la face avant, histoire de savoir à qui on a à faire. Une ligne racée, voire même agressive fait pressentir le tempérament très ibérique du bolide.
A l’intérieur, on retrouve des sièges sport très enveloppants ainsi qu’un volant sport à méplats tout de cuir surpiqué, contenant les palettes de passage de vitesse. A noter que les palettes sont ici « des boutons », comme sur la grande majorité de la gamme Audi-VW-Seat. Pédalier en Alu, logo dans les compte-tours, pas de doute, on est dans une Cupra.
Cependant, on regrettera une planche de bord a la finition solide, mais très « cheap » au toucher, car ni la casquette de compteur, ni le tableau de bord dans son ensemble ne contiennent de plastique moussé. Dommage. On appréciera tout de même le Système Portable SEAT (PID) avec écran tactile amovible et reconnaissance vocale, bluetooth, GPS et autre ordinateur de bord intégré.
On the road
Sur la route, la Seat Ibiza Cupra est très agréable. Légère dans son maniement, le moteur est présent et distille une sonorité très sympa. Rageur, on le sent plein de vitalité, même si il est vrai qu’il s’essouffle un peu après 5000 trs/min.
Nous avons par la suite pu nous rendre compte du comportement dynamique de la CUPRA lors d’une séance d’essais sur le circuit de Dreux, où des ateliers nous attendaient. Aucun doute permis, la voiture est bien née et même sous la pluie, hormis une attaque un peu trop présomptueuse de votre serviteur, la voiture répond au doigt et à l’œil. L’ESP de série veille sur vous et le freinage reste mordant, même sur une piste inondée !
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Oui, mais…
Le petit défaut de la Seat Ibiza Cupra réside dans le fait qu’elle ne donne pas la possibilité à son conducteur d’être maitre de son véhicule a 100%. Contrairement a une Clio RS 4 EDC, il n’y pas de mode RACE avec par exemple toutes les aides désactivées, et une boite 100% séquentielle. Ici, le mode sport de la DSG 7 est totalement automatique. La boite poussera ses rapports en zone rouge , mais vous ne pourrez pas rester en mode sport et jouer avec les palettes. Le mode Sport sera automatiquement enlevé. En gros, sous airs féroces, cette Ibiza Cupra est finalement très (trop ?) sage…
Verdict
En conclusion, cette Seat Ibiza procure pas mal de plaisir : moteur souple et rageur, comportement efficace, la petite Ibère en a sous le capot. Certes un peu moins joueuse que ses concurrentes directes, elle saura toutefois se démarquer par son prix attractif de 21 950€.
A noter que vous pouvez également réserver un essai de la nouvelle Seat Ibiza (entre autres) en passant directement par notre page dédiée RéserverUnEssai.