Test WRC 3 Xbox 360, (toujours) bien mais pas top ?
WRC, troisième tentative
La licence WRC, possédée par Milestone depuis 2010, n’a cessé d’évoluer au fil des épisodes, et ce troisième opus a littéralement subi une refonte de fond en comble ! Cette cuvée 2012 nous ayant plutôt séduit lors des différents trailers et autres démos, c’est non sans une certaine impatience que nous attendions de recevoir le précieux, afin de le tester plus en profondeur.
Présentation sobre, on entre directement dans le vif du sujet avec trois modes de jeux proposés. Championnat, Carrière et Online seront vos choix. Certes, le mode Carrière(Road to Glory) n’est pas le plus abouti que l’on ait pu voir, mais il permet surtout de débloquer pas mal de modèles de tous âges, avec notamment les Renault R5 Turbo (aaaah, la belle époque Jean ragnotti) , pour ne citer qu’elles.
Le mode championnat vous proposera pour sa part de participer activement aux différents rallyes mondiaux officiels tels que le rallye de Monte-Carlo, Argentine, Alsace, Portugal, Allemagne et bien d’autres encore. Bien sur, vous pourrez choisir si vous voulez piloter en catégorie reine (WRC) ou une sous-catégorie du championnat mondial, tel que le Groupe N par exemple. Le mode online quant à lui est une franche réussite, puisque l’on peut y affronter jusqu’à 16 adversaires. Sympa.
Coté gameplay en revanche, même si des progrès ont été réalisés depuis le dernier opus, on navigue toujours entre deux eaux. Ni simulation, ni arcade, WRC3 jour la carte de la mixité. La maniabilité est vraiment très pointue et l’on se heurte rapidement à une difficulté parfois incompréhensible. Certes, nous avons droit aux sempiternels flashbacks, mais certains rallyes sont vraiment (trop) ardus.
Bien qu’un effort ait été fourni au niveau des tracés, on peut reprocher à WRC3 le nombre incalculable d’épingles à prendre au frein à main, ce qui a tendance à tuer un peu le dynamisme des courses. Comme dirait Tonton Hugues : « Trop d’épingles tuent l’épingle »… Graphiquement, on ne peut pas dire que WRC3 nous ait transcendés, même si les voitures sont parfaitement modélisées. L’ensemble manque encore un peu d’ambition, et on dénote encore beaucoup d’insuffisances techniques…
Notre verdict
Bref, ce WRC3 est une réelle évolution par rapport à WRC2, cependant on trouvera encore beaucoup à redire ça et là. Graphismes moyen, gameplay sympa, mode carrière aseptisé… ce WRC3 séduira sans doute les fans de Rallye voulant célébrer de la plus belle manière qui soit le 9e titre mondial de Sébastien Loeb, en incarnant le maestro himself et tenter de faire aussi bien que lui.