Quels sont les risques encourus en étant un conducteur malussé ?
Lorsque l’on est un conducteur malussé, les risques encourus sont nombreux et peuvent avoir des répercussions importantes sur la vie quotidienne et la situation financière. Voici une analyse détaillée des différents aspects à prendre en compte.
Les conséquences du malus
Un malus n’arrive jamais par hasard. Un sinistre responsable et selon l’ancienneté, les conducteurs malussés verront leur bonus réduit à peau de chagrin. Évidemment, les conducteurs malussés voient leurs primes d’assurance augmenter significativement, car ils sont considérés comme présentant un risque élevé. Trouver une assurance devient plus difficile, certains assureurs refusant de les couvrir ou imposant des conditions strictes. Les coûts accrus peuvent limiter l’utilisation de leur véhicule et les forcer à opter pour des modèles moins coûteux et performants. Exit donc l’Audi TT RS Iconic Edition ! Enfin, un historique de conduite défavorable peut nuire à leur réputation et affecter leur carrière, surtout dans les métiers nécessitant une conduite fréquente.
Fonctionnement du Bonus-Malus
Le système de bonus-malus, également appelé coefficient de réduction-majoration (CRM), est un dispositif de tarification utilisé par les compagnies d’assurance pour ajuster les primes en fonction du comportement de conduite.
Calcul du CRM : Le CRM est calculé en fonction des sinistres responsables déclarés au cours des 13 dernières années. Chaque sinistre responsable entraîne une majoration de 25 % du coefficient, tandis qu’un sinistre partiellement responsable (50/50) entraîne une majoration de 12,5 %. En revanche, chaque année sans sinistre responsable permet de réduire le coefficient de 5 %.
Application du coefficient : Le coefficient obtenu est appliqué à la prime de référence fixée lors de la souscription initiale du contrat d’assurance. Par exemple, un CRM de 1,25 signifie une augmentation de 25 % de la prime, tandis qu’un CRM de 0,50 (le plus bas possible) représente une réduction de 50 % de la prime.
En revanche, la prime d’assurance automobile est déterminée par plusieurs facteurs en plus du coefficient de risque. Ces facteurs incluent l’âge et l’expérience du conducteur, l’utilisation du véhicule, l’emplacement de résidence, les caractéristiques du véhicule, les informations personnelles du conducteur (comme la profession et les habitudes de conduite), et le nombre de conducteurs assurés sur le même contrat. Tous ces éléments aident les assureurs à évaluer le niveau de risque associé à chaque conducteur et à fixer une prime adaptée.
Risques et solutions pour les conducteurs malussés
Les conducteurs malussés paient des primes d’assurance plus élevées car ils sont jugés à risque. Trouver une assurance peut devenir difficile, certains assureurs refusant de les couvrir. Les coûts accrus peuvent limiter l’utilisation de leur véhicule ou les pousser à choisir des voitures moins performantes. Leur réputation et leur carrière peuvent aussi en pâtir. Pour atténuer ces effets, ils peuvent se tourner vers des assurances spécialisées et utiliser des comparateurs en ligne pour trouver de meilleures offres. (Plus de détails). Adopter une conduite prudente et choisir des véhicules moins coûteux peuvent aider à réduire les primes. En adoptant ces stratégies, ils peuvent améliorer leur situation d’assurance et financière.
Durée du malus et réduction
Pour perdre son malus, cela peut prendre du temps. En effet, il faut compter 5% d’amélioration par an, sans sinistre responsable, pour voir son malus diminuer. Toutefois, il existe une règle spéciale du système de bonus-malus en assurance auto : la descente rapide. Elle permet aux conducteurs malussés de retrouver un coefficient de 1 plus rapidement, sans attendre 3 ans. En effet, après deux ans consécutifs sans sinistre responsable, le coefficient retombe automatiquement à 1, quel que soit le niveau de malus précédent. Après 13 années consécutives sans sinistre responsable, et une conduite irréprochable, vous pourrez bénéficier du bonus 50. Certains assureurs proposent même le bonus 50 à vie.
Renseignez-vous auprès de votre assurance !