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Lexus LF-1 Limitless : Le futur porte-drapeau de la marque


Lexus LF-1 Limitless : Crossover suprême

Oui, Lexus refuse le conformisme ! Concurrencer des petites citadines ? Non, trop banal. La gamme démarre avec la CT, berline compacte premium jumelle de la Toyota Prius. Répondre à la course à la puissance, notamment en diesel ? Non, Lexus refuse désormais le diesel, et mise plus de 99% de ses ventes françaises sur l’hybride, technologie qui a fait ses preuves notamment sur la Prius déjà citée. Un hybride non rechargeable exclusivement car recharger son auto serait « shocking » pour la marque premium nippone. Miser sur le downsizing ? Que nenni ! Lexus a toujours un superbe V8 5.0 atmosphérique sur les déclinaisons les plus sportives et exclusives de ses berlines et coupés. On pense aussi au V10 de la LFA … Et non, Lexus n’utilise par le terme SUV pour désigner son dernier concept s’en approchant, tout récemment présenté au Salon de Détroit, le LF-1 Limitless. Lexus ressort le terme crossover, après deux SUV NX et RX qui connaissent un certain succès. Revue de détails justement de ce nouveau crossover très haut de gamme.

Crossover, terme inventé spécialement pour l’Europe par un autre nippon, le Nissan Qashqai, et consistant à croiser les genres entre berline compacte, monospace et auto « loisirs » typé 4×4 pour l’esprit d’aventure … sans trop en faire. Une recette qui a connu le succès et fortement inspiré. Les crossovers hésitant entre ces segments ont pris radicalement la voie des SUV, d’aspect plus conquérant. Mais Lexus reste plus subtil. Des SUV coupé, déclinaison plus sportive d’autos à succès, on en a vu … Là aussi, Lexus voulait faire différent. Regardez ce profil, il y a bien longtemps que nous n’avons pas vu de profil « d’auto surévelée » aussi fluide ! Le montant de pare-brise a été spécialement reculé de l’essieu avant pour laisser dominer un long capot typique d’auto dynamique comme un coupé … Le toit plonge aussi doucement vers l’arrière de manière fort délicate jusqu’au dessus des feux arrière. Le profil est aussi marqué par une certaine simplicité : la forte nervure du hayon, forme le sommet des feux arrière et vient doucement disparaître en arrivant à la portière avant. Dynamisme, galbes, mais aussi une certaine sensualité : éléments que l’on retrouve aussi avec la légère nervure sous le vitrage latéral et surligne le passage de roue avant très bombé. Beau profil pour masquer habilement 5.01 m de long ! On retrouve aussi de jolis modelés dans la partie basse et l’arrière pour englober les feux.

Poignées avant affleurantes,  celles de l’arrière camouflées, bref voici un dessin subtilement étudié ; si le petit SUV NX pouvait sembler démesuré, ce concept montre que Lexus semble retrouver le sens de la mesure !

Plus de subtilité, certes, mais sans abandonner le caractère des récentes productions de la marque ! La calandre est donc toujours fort imposante, en prenant même naissance dans la continuité du vitrage latéral et séparant le capot des ailes ! Cette calandre trapézoïdale est donc très graphique et suggère un fort dynamisme ; quand les optiques s’affinent … et s’étirent un maximum. La signature de jour est désormais un élément primordial de design, jusqu’au contour leds de la calandre qui se met en marche lorsque le conducteur s’approche du véhicule.

Le jeu de relief de la carrosserie continue à l’arrière avec de fins et longs feux arrière qui prennent place sur des épaulements de carrosserie sous la nervure précedemment citée. L’auto pense à un aérodynamisme soigné avec de larges diffuseurs d’airs derrière les roues. Notons aussi le becquet en deux parties pour une meilleure luminosité offerte aux passagers arrière. Non Lexus ne fait pas comme tout le monde ! 😉

A bord, ambiance « cockpit » toujours sculptée et pourtant assez épurée. Priorité est faite aux commandes gestuelles pour libérer la planche de bord de boutons. Les cuirs blanc et marron foncé côtoient des éléments « cuivre » dans le même ton que la peinture extérieure.

Espace royal pour les passagers arrière avec les mêmes sièges typés baquets qu’à l’avant, et des écrans individuels pour régler climatisation et autres options multimédias, comme dans les luxueuses limousines modernes.On parlait de l’importance aujourd’hui de la signature lumineuse des autos .. à bord, ce rôle est endossé par l’éclairage d’ambiance ! Dans ce LF-1 Limitless, il présente toute une cinématique au démarrage, et s’adapte aux différents modes de conduite proposés, via les plafonniers et le bois perforé des contre-portes.

Il est aussi de bon ton aujourd’hui d’évoquer sur les concepts d’aujourd’hui des modes de conduite autonome ; l’auto aura alors un mode chauffeur, autonome. Rassurez-vous, la sportivité est toujours de mise pour celui qui voudra conduire l’auto (il faudra s’habituer à dire cela !) : la plateforme est de base propulsion, les palettes au volant permettent un mode manuel, et même si aucune puissance n’est annoncée, nul doute qu’elle serait « suffisante » dans une association hybride.

Le système de navigation est couplé à un service de conciergerie avancé ; il pourra suggérer des arrêts carburant, restaurants, hôtels … En détournant un célèbre adage, « l’auto, la meilleure amie de l’homme » ? 🙂

Au final, voici un concept qui me paraît réussi, avec un design mêlant habilement formes généreuses et arêtes saillantes. De bonne augure pour le futur de la marque ; un crossover de luxe LF-1 quelques temps après une supercar d’exception, la LFA … Voilà une marque qui ose, et c’est tant mieux !