Essai Fiat Panda 4×4, le tout-terrain italien à l’épreuve
Fiat Panda 4×4, troisième !
Révélée en toute fin d’été 2012, la toute nouvelle Fiat Panda 4×4 constitue la troisième génération de cette étonnante tout-terrain. Apparue en 1983, la Fiat Panda 4×4 demeure encore aujourd’hui une automobile à part, la seule de son segment à disposer d’une transmission intégrale. Uniquement disponible en version 5 portes, la nouvelle Panda 4×4 s’adresse évidemment à tous les conducteurs avides d’aventure et de vie en plein air. C’est en janvier que Fiat a convié l’équipe de Blog-Moteur.com a testé la petite Panda 4×4 sur les routes enneigées de Nancy. {imgbox}
Fiat Panda 4×4… elle a tout d’une grande ?
Le premier contact visuel avec la Fiat Panda 4×4 est plutôt agréable, la petite italienne arborant des formes très arrondies, une hauteur de caisse revue et une protection métallique passant sous la carrosserie. Loin d’être dénuée de sens, cette dernière s’avère particulièrement efficace (et nécessaire) lors de certains franchissements extrêmes. En effet, afin de mettre à l’épreuve sa petite tout-terrain, Fiat a décidé de nous emmener sur un parcours permettant de goûter aux joies du franchissement d’obstacles, de montées abruptes, de chemins inondés… Une expérience assez unique au volant de la Panda 4×4, qui parvient à s’affranchir assez aisément de tous les pièges, mêmes les plus vicieux. En tête de cortège, un certain Bruno Saby, ex-pilote de rallye WRC, excusez du peu, qui ne tarit pas d’éloges concernant cette Panda 4×4.
Nouvelle transmission hydraulique
Si la toute première Panda 4×4 employait un système de crabot à enclencher manuellement pour passer en mode 4×4, cette version 2013 se pare d’un tout nouveaux système composé de deux différentiels relié par un coupleur hydraulique. Ainsi, lorsque la centrale électronique détecte une vitesse de rotation différente entre les roues avant et arrière, elle agit sur la pression de la pompe à huile basée dans le coupleur pour apporter la motricité aux roues arrière. Une technologie qui permet de distribuer le couple de façon homogène et graduelle sur les roues avant et arrière en fonction des conditions d’adhérence, et cela, avec un temps de réaction presque nul. Sur le terrain, le système s’avère d’une efficacité redoutable, tant sur un parcours de franchissement que sur routes enneigées.
Une Fiat Panda 4×4 à l’aise partout
En effet, outre l’exercice de franchissement, Fiat avait apporté à Nancy un autre élément permettant de tester toutes les possibilités de la Panda 4×4 : la neige ! Ainsi, nous avons pu mettre à mal la petite italienne sur des routes parfois très enneigées, notre parcours nous faisant notamment passer par le Col de la Schlucht (prononcez Chloukte…ou Chloute…ou même Chlourte si vous voulez). Un excercice que la Fiat Panda 4×4 parvient une fois de plus à réussir sans la moindre difficulté, offrant à son conducteur un sentiment de sécurité assez incroyable. Nous avons évidemment essayer de mettre à mal la stabilité de la voiture, mais que ce soit en accélération, en freinage d’urgence ou en tenue de route, impossible de mettre à défaut cette Panda 4×4, qui a parfaitement su gérer les situations, même les plus extrêmes. Chapeau.
Belle dehors, belle dedans ?
A l’intérieur, cette nouvelle Fiat Panda 4×4 apporte notamment de nouvelles garnitures de sièges ornées de cuir avec différentes finitions aux choix, mais aussi un nouveau vide poches portant ainsi à 15 le nombre total d’espaces de rangement. On regrettera toutefois une habitabilité un peu restreinte parfois, et surtout un design assez discutable au niveau du volant, des cadrans et des boutons sur la console centrale… ni tout à fait rond, ni tout à fait carré… étrange. Pour le reste, on reste sur un segment accessible et il ne faut évidemment pas espérer trouver du carbone ou un plastique moussé de qualité. L’ensemble reste cependant de bonne facture, et on se sent parfaitement à l’aise au volant de la bête, c’est bien là l’essentiel.
Côté moteurs, la Fiat Panda 4×4 est proposée en deux modèles : Diesel 1.3L Multijet 75 ch et Essence 0,9L TwinAir 85 ch. Les deux versions se caractérisent par leur souplesse, mais on ne peut qu’être surpris par le rugissement pour le moins étonnant du bloc TwinAir une fois monté à 3000 tours/minute. A noter également que la mouture Essence est livrée avec une boîte 6 vitesses, avec des rapports un chouïa plus courts que la version Diesel évidemment.
Les trois générations de Fiat Panda 4×4 réunies
Notre verdict
Mis à part quelques finitions internes discutables, cette petite Fiat Panda 4×4 est indéniablement parvenue à retenir notre attention, grâce notamment à sa souplesse, sa capacité à franchir (presque) n’importe quel obstacle, et sa tenue de route absolument impeccable grâce à sa nouvelle transmission. Bref, on prend un réel plaisir à conduire celle qui fêtera ses 30 ans en 2013, et nous ne saurions que trop conseiller aux sceptiques (et aux autres) d’y jeter un petit coup d’oeil, ils risqueraient d’être très agréablement surpris.
