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Test DIRT 3, le rallye de retour à la sauce next gen


DIRT 3 aux couleurs du Gymkhana

DIRT 3 est bien évidemment la suite de DIRT 2, lui-même successeur de DIRT premier du nom, lui-même étant la suite de Colin McRae 2005, lui-même… bref, vous avez saisi le principe.Après un second opus un peu trop américanisé (ou américaniaisé pourrait-on dire…), DIRT 3 arrive et affiche fièrement les couleurs du champion de Gymkhana et pilote WRC, j’ai nommé Ken Block. Que l’on aime ou non l’exercice, il faut bien reconnaitre que ce n’est pas donné à tout le monde de faire virevolter une voiture de plus de 500ch entre des poteaux, des totems et autres hangars éparpillés tout au long du parcours.

DIRT 3

Un contenu moins américaniaisé

Mais que les passionnés de spéciales en tout genre se rassurent, on ne fait pas que du Gymkhana dans DIRT3 (qui a dit heureusement ?! ). Le dernier né de Codemasters réunit donc plusieurs séries de spéciales et autres courses diverses et variées tout autour du globe. A vous les spéciales au cœur des fiords norvégiens, des canyons abrupts du Kenya, des terres enneigées, mais aussi des échauffourées à toute berzingue (oui, chez Blog-Moteur on aime employer des expressions oubliées) dans les rues de la Principauté de Monaco.

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Des courses sur neige qui peuvent s’avérer…dangereuses pour une 405 T16

Pour cela Rally Cross, Land Rush, Trailblazers (des spéciales de type Pikes peak), Drift, Gymkhana, Head 2 Head… et bien sûr rallye figurent parmi les différentes catégories disponibles. Le jeu propose donc un mode carrière durant lequel il sera nécessaire de gagner des points de compétences en fonction de ses résultats, des points qui augmenteront en fonction de la difficulté choisie. A noter que chaque véhicule propose également un petit objectif bonus (terminer l’étape en un certain temps, atteindre une certaine vitesse…). Les points de compétences permettront de faire grimper le niveau d’expérience de son pilote, ce qui donnera accès à de nouvelles courses, mais aussi aux différents bolides du jeu.

Du classique, du WRC, du S2000… et du Groupe B !

Coté autos, vous n’aurez que l’embarras du choix ! Pour les fans de classiques (70, 80, 90), à vous les courses avec les Opel Manta, Cooper, Fiat Abarth, Toyota Celica et, cerise sur le gâteau, les fameux bolides du mythique Groupe B ! Vous retrouverez donc les R5 Turbo (façon Jean Ragnotti), mais aussi les imbattables Audi Quattro (façon Michelle Mouton et autre Walter Rohrl) et bien sûr la fabuleuse Peugeot 405 T16 (façon « je m’appelle Ari Vatanen, je conduis d’une main à Pikes Peak parce qu’il y a du soleil…). Bien sûr, les catégories WRC et S2000 combleront les p’tits jeunes avides de faire glisser leur Peugeot 207 ou leur Citroën C4 WRC avec panache.

DIRT 3

Coté interface, fini le camping américain avec des potes plus cool les uns que les autres qui viennent taper a la porte de votre mobile home. Ici, une interface, sobre et proprette, parfaite pour ce genre de jeu. Coté technique, là aussi on a affaire à du tout bon. Les petits gars de Codemasters maitrisent parfaitement les Xbox360 et autres PS3, et c’est avec plaisir que l’on en prend à nouveau plein les mirettes. Voitures détaillées, caméra embarquée avec gestion des bras du pilote parfaitement synchronisée, tout cela évoluant dans des décors tous plus beaux les uns que les autres.

Afin d’apprécier davantage votre technique de pilotage, le mode replay se fera un plaisir de mettre en avant vos moindres moments de bravoure, comme vos petites erreurs. De plus, vous aurez le plaisir de poster sur Youtube vos pires ou plus beaux moments de course ! Et oui, la fameuse option qui devait également être implémentée dans Gran Turismo 5 se retrouve finalement dans DIRT 3 ! D’une durée maximale de 30 secondes, vous pourrez à loisir faire partager vos replays avec le reste du monde. Sympa !

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Un petit tour en caméra embarquée dans une Audi Quattro du Groupe B

Un gameplay aux petits oignons, mais un léger manque de charisme

Le gameplay quant à lui est aux petits oignons, on sent réellement le poids de la voiture qui répond au doigt et a l’œil. Chaque type de voiture a son propre comportement et une voiture réglée façon Gymkhana n’a pas la même physique qu’un proto prêt à avaler une colline en 5 minutes par exemple. Non vraiment, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce DIRT 3, si ce n’est peut-être au départ un léger sentiment de tourner en rond. On a parfois cette vilaine impression de se retrouver toujours sur les mêmes spéciales de rallye, idem pour le rally cross etc… De même, ce DIRT 3 manque d’un certain charisme, celui qu’on retrouve dans un Gran Turismo ou un F1 2010 par exemple. Mais cela s’estompe au fur et à mesure, heureusement… Bien sûr, le jeu en ligne est également de la partie, avec des modes classiques très réussis, mais aussi des modes plus loufoques comme une espèce de « Capture du Drapeau » relativement bourrin… mouais…

DIRT 3

Notre verdict

Au final, ce DIRT 3 gomme les imperfections de son ainé (l’américanisation, l’interface lourdingue…) tout en sublimant ce qu’il faisait déjà très bien auparavant, à savoir un gameplay redoutable, accompagné de graphismes extrêmement détaillés et d’une fluidité impeccable. Devant une telle maîtrise, on peut aisément affirmer qu’un jeu officiel WRC chapeauté par Codemasters serait tout simplement le jeu de rallye ultime… DIRT4 ?