Essais

Essai Renault Mégane RS 265 Pack Cup : l’arme de guerre!

Présentation/finition 

La version RS a bénéficié, comme le reste de la gamme Mégane, d’un restylage début 2014, pour la seconde fois de sa carrière. Elle intègre donc la nouvelle identité visuelle Renault, initiée par Laurens van den Acker, avec un gros logo Renault, un rien mégalomane.

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Ce restylage lui donne un regard plus acéré qu’auparavant. Le résultat est réussi, et lui donne un sacré coup de jeune. La Mégane RS se distingue des autres Mégane Coupé par de nombreux détails, comme la lame F1 intégrée au bouclier avant, qui fait directement référence aux monoplaces motorisées par Renault.

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Les optiques avant de la Mégane RS ont bénéficié d’un travail approfondi, avec des masques blancs intégrés, qui soulignent son regard.

La carrosserie de cette Mégane bodybuildée reçoit des passages de roues élargis, qui intègrent à l’avant des extracteurs d’air. A l’arrière le diffuseur d’air est percé par une jolie sortie d’échappement centrale. De plus près on regrette simplement la découpe un peu hasardeuse de la « vraie » sortie d’échappement, dissimulée dans la jolie canule chromée.

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Notre modèle d’essai était doté de superbes jantes 19 pouces « Steev » optionnelles, soulignées par un liseré argent, qui laissent largement transparaître les étriers de freins rouges du Pack Cup.

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Tous ces éléments donnent un design éminemment sportif, sans toutefois trop verser dans la surenchère. Le tout est associé à une superbe teinte Jaune Sirius, qui nous rappelle que le Jaune est la couleur du sport chez Renault, et qui sied à merveille à la Mégane RS.

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Cette débauche de couleur ne se retrouve guère dans l’habitacle. On note tout au plus des surpiqures de volant ou de levier de vitesse rehaussées de rouge, tout comme le liseré qui court le long du tableau de bord. La finition est de bon aloi, avec une partie supérieure de planche de bord taillée dans un plastique moussé à cœur. Les parties basses reçoivent en revanche des plastiques de qualité plus ordinaire, et qui marquent plus. Les assemblages sont sérieux.

La Mégane reçoit désormais le système d‘infotainment R-Link, qui peut se commander directement via l’écran tactile, ou par l’intermédiaire d’une molette située entre les sièges. La navigation se fait de manière intuitive, le seul bémol venant de l’assistant de conduite Coyote, qui se manifeste de façon pénible, en bipant tout le long d’une zone de contrôle, et en occultant alors complètement l’écran GPS (il est heureusement possible de désactiver l’alerte en cours).

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L’instrumentation ne fait pas plus preuve de fantaisie. On aurait par exemple apprécié un compte-tours sur fond jaune, pour rappeler la couleur extérieure. Les graduations de vitesse manquent de clarté, et on préfère se reporter à l’affichage digital pour connaître sa vitesse en un coup d’œil. On regrette également que la version RS n’ait pas bénéficié d’une carte de démarrage personnalisée, puisqu’elle est identique aux autres Mégane.

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Les plastiques « laqué piano » au niveau des aérateurs ou de la console de levier de vitesse modernisent l’ensemble, et on apprécie particulièrement la baguette de planche de bord, qui adopte un matériau qui imite le carbone, imitation également présente au niveau des contre-portes, pour un résultat très réussi.

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Les baquets Recaro, facturés 1.000€, offrent un maintien irréprochable, et assoient la vocation sportive de cette Mégane. Ils offrent une position de conduite rabaissée, qui permet de mieux faire corps avec la route. Ils présentent en revanche deux  inconvénients : il est difficile de s’extraire du siège (même quand on est jeune et fringant comme moi…), et les passagers arrière ne pourront que très difficilement glisser leurs pieds sous le siège, ce qui réduit l’espace disponible.

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Le volant, à la jante assez large, offre une excellente préhension, avec des repose-pouces bien placés. Le repère blanc « au point 0 » nous rappelle qu’on est à bord d’une Mégane pas comme les autres, tout comme le pédalier en aluminium.

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