Essais

Essai Citroën C4 restylée 1.2 PureTech 130 EAT6 et BlueHDI 120 : confortablement vôtre

Sur la route

C’est sur des routes détrempées que nous avons pu prendre en main cette C4 restylée. L’occasion rêvée pour tester la sécurité de son comportement!

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Commençons avec le 1.2 PureTech 130 S&S. Développant 130 ch, et un couple de 230 Nm dès 1.750 tr/min, ce petit 3 cylindres turbo est ici associé à la boîte EAT6, conçue et développée par AISIN AW.

Les premiers mètres permettent d’apprécier la synthèse très intéressante réalisée par l’ensemble PureTech 130 + EAT6, cette dernière privilégiant la douceur à la rapidité, en tout cas en mode « tout auto ». Il faut basculer la boîte en mode « Sport » pour bénéficier d’une réactivité conforme à l’idée qu’on se fait d’une boîte automatique moderne, les rapports s’enchaînant sans temps mort, et la boîte se pliant même à nos désiratas, en rétrogradant d’elle-même. Si on est pas encore tout à fait au niveau d’une DSG niveau rapidité, on ne peut que louer cette boîte EAT6, à la fois douce et intelligente. A noter qu’il est possible de passer les rapports manuellement, via le levier de vitesse (les palettes au volant sont indisponibles).

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Le PureTech 130 se montre quant à lui très convaincant, en se montrant coupleux, et en ne laissant jamais deviner sa faible cylindrée, puisqu’il offre des performances satisfaisantes, avec un 0-100 km/h bouclé en 10,9 s. Cerise sur le gâteau il émet un bruit sympathique, assez rauque. Du côté de la consommation le constructeur annonce 4,9 L/100 km en cycle mixte. Comme souvent sur ces moteurs essence downsizés, la consommation varie considérablement suivant le type de conduite. Notre C4 n’a pas dérogé à la règle, avec des pointes à plus de 10 L /100 km en conduite sportive, la moyenne redescendant aux alentours de 7 L/100 en conduite normale.

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Passons maintenant au BlueHDI 120 S&S, associé à la boîte manuelle à 6 rapports.

Développant 120 ch et 300 Nm de couple à 1.750 tr/min, ce dernier constitue un agréable compagnon de route, en se montrant doux et assez rond, quoique légèrement creux à bas régimes, où un léger turbo-lag se fait ressentir. Il seconde parfaitement la C4, en offrant des performances tout à fait décentes (le 0-100 km/h est bouclé en 10,6 s). On note tout au plus sa tendance à s’essouffler passé les 3.500 tr/min. La commande de boîte est par ailleurs agréable, en se montrant à la fois bien guidée et précise. Annoncé à 3,6 L/100 km en cycle mixte, il faudra plutôt tabler sur 5,5 L/100 au vu de notre essai.

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Que ce soit avec le diesel ou l’essence le niveau sonore est contenu, sans doute bien aidé par le pare-brise acoustique dont est équipé la C4, qui intègre un film amortissant.

S’agissant du comportement routier, les premiers mètres effectués à bord de la C4 sont assez déroutants : position de conduite haut perchée, direction plutôt floue, volant trop grand, pédale de frein spongieuse. Si elle constitue une agréable compagne sur autoroute, en filtrant parfaitement toutes les irrégularités de la chaussée et en se montrant silencieuse, il faut se tourner vers le réseau secondaire pour qu’elle révèle finalement l’étendue de ses talents. Malgré des mouvements de caisse importants, elle se montre en effet étonnamment agréable à mener, en se montrant assez agile et précise, surtout avec le 1.2 PureTech, qui allège le train avant (la version équipée du BlueHDI se montre plus paresseuse à l’inscription en virage). Se montrant d’une stabilité à toute épreuve, consentant tout au plus une légère glisse des roues facilement contrôlable, la C4 distille un agrément d’autant plus remarquable que le niveau de confort offert par son amortissement est exceptionnel. Une vraie surprise!

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