Essais

Fiat 124 Spider : le retour de la Dolce Vita

La 124 Spider fête ses 50 ans cette année ! Une occasion que n’a pas manquée Fiat pour présenter un nouveau petit roadster, conçu en partenariat avec le spécialiste du genre Mazda qui a marqué depuis 2 décennies le monde du cabriolet avec sa MX5.Fiat_124_Spider_2016 (1)

Fiat 124 spider : 50 ans

10 ans que Fiat avait quitté ce marché affriolant qu’est le secteur du petit roadster deux places. En effet le dernier cabriolet Fiat portait le nom de Barchetta et avait été produit à près de 60.000 exemplaires entre 1995 et 2005. Fiat_124_Spider_2016 (36)

Afin de renouer avec le succès, la firme italienne a joué 2 atouts : utiliser un nom bien connu dans son histoire, comme elle l’a déjà fait avec la Fiat 500, et s’allier à un partenaire afin de bénéficier de son expérience et surtout de partager les couts industriels et de développement. Pour le nom ça n’a pas été compliqué, il a juste fallu remonter 50 ans en arrière pour trouver le nom idéal : 124 Spider. Cette auto, présentée au salon de Turin en 1966, a été vendue à plus de 200.000 exemplaires à travers le monde, principalement sur le continent américain friand de ces modèles. Elle incarnait parfaitement la Dolce Vita Italienne avec ses qualités intrinsèques et le style de vie qu’elle représentait.Fiat_124_Spider_2016 (27)

Fiat relance donc la 124 Spider, 50 ans après. La philosophie reste la même: un roadster alliant plaisir de conduite à un prix très abordable.Fiat_124_Spider_2016 (37)Fiat_124_Spider_2016 (35)

Cœur et robe italienne avec des gènes japonais

Née d’un partenariat avec Mazda, la Fiat 124 Spider du XXIème siècle partage beaucoup d’éléments avec sa cousine : la nouvelle MX5. Tout d’abord, elles sont fabriquées sur la même ligne d’assemblage à Hiroshima au Japon, gage de qualité, qui profitera donc pleinement à Fiat.Fiat_124_Spider_2016 (8)

Le châssis est commun (même si les réglages sont différents, on y reviendra par la suite), ainsi que la planche de bord et le système de capote manuel hyper simple. Bien sur le look n’est pas partagé, dessiné par le Centro Style Fiat à Turin, il reprend certain code stylistique de la 124 d’origine : une silhouette basse, le décrochement de la carrosserie au niveau des ailes arrières, la double rainure sur le capot avant et la grille de calandre hexagonale. Pas de doute la 124 est bien plus sexy que la MX5.Fiat_124_Spider_2016 (2) Fiat_124_Spider_2016 (3) Fiat_124_Spider_2016 (4)

Autre différence, et pas des moindres, la motorisation. Alors que la MX5 est disponible avec 2 moteurs atmosphériques (1,5 de 130ch et 2,0l de 160ch), Fiat a pioché dans sa banque d’organe et a récupéré le 1,4 MultiAir suralimenté. Installé en position longitudinale avant sous le long capot, il participe à la répartition des masses idéale de 50/50 et délivre 140ch à 5000 trs/mn et 240 Nm à 2250 tr/mn aux roues arrière.Fiat_124_Spider_2016 (29)

Il convient parfaitement à ce roadster très léger puisqu’il ne pèse que 1050 kg grace à l’usage d’une coque en aluminium et d’acier à haute limite élastique. Coté transmission, la boîte manuelle à 6 rapports provient également de chez Mazda (mais pas de la MX5), Fiat n’ayant pas de transmission rentrant sous le châssis de la 124, où la place est comptée !Fiat_124_Spider_2016 (30)

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