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Essai : BMW 730Ld et 750Li : Le joyau de l’hélice


Le futur, aujourd’hui

Depuis 1977, date du lancement de sa première génération (les béhémistes parlent de l’E23), la BMW Série 7 représente la quintessence du savoir-faire de la marque à l’hélice. Cette auto était la première a être équipée d’un compteur de vitesse électronique, ou à disposer d’une unité de contrôle active « Check Control ». C’est également la Série 7 qui fut la première à être équipée d’un détecteur d’obstacles Park Distance Control en 1991, ou d’un système de navigation embarqué (c’était en 1994).

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La BMW Série 7 E23

Aujourd’hui, après près de 40 ans de règne au firmament des berlines de luxe, le constructeur bavarois lance une toute nouvelle génération de Série 7, la septième du genre : la G11/G12et qui se veut plus que jamais à la pointe de la technologique et du confort.

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La nouvelle BMW Série 7

Afin de découvrir son vaisseau amiral, BMW France nous a convié à un roadtrip à destination du vignoble champenois. Pour l’occasion, nous avons pu nous glisser derrière le volant des versions 730Ld, et 750Li. Moteur!

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Présentation : Statutairement belle

Cela va sans dire, mais cette sixième génération de Série 7 est une auto classique, exempte de faute de goût. Signe que la page des excentricités de Chris Bangle (auteur de la Série 7 E65) est définitivement tournée,  cette auto, qui se veut résolument classique dans son exécution, est tout simplement majestueuse.

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La face avant, verticale à souhait, présente une nouvelle déclinaison des célèbres « haricots BMW », dans lesquels sont implantés des volets d’air pilotés, qui restent fermés la plupart du temps, et qui ne s’ouvrent qu’en cas de besoin accru de refroidissement. Ce système permet d’améliorer les valeurs aérodynamiques de l’auto.

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Les volets d’air motorisés, ici fermés

Cette double grille de calandre se prolonge visuellement jusqu’aux doubles phares ronds de l’auto, typiques de la marque.

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Ornés de LEDs en série, ces optiques pourront s’équiper en option de la technologie Laser BMW. Les autos équipées de phares au laser se distinguent par un liseré bleu au centre des optiques.

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Proposée en 2 silhouettes, l’auto présente des proportions typiques chez le constructeur munichois : porte-à-faux avant réduit, long capot moteur suggérant la puissance, habitacle reculé, ligne de toit plongeante. Un sabre chromé courant des ailes avant aux ailes arrière permet par ailleurs d’affiner sa silhouette, et de souligner son centre de gravité bas.

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La Série 7, ici en version Limousine

Comme sa devancière, la nouvelle BMW Série 7 est proposée en deux carrosseries : une classique, et une Limousine. Dans cette dernière configuration, l’auto affiche un empattement allongé de 14 centimètres, passant de 5,09 à 5,23 m de long.

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Gimmick classique du constructeur à l’hélice, le « pan Hofmeister », qui désigne le retour de la ligne des vitres latérales à la base du montant arrière, est ici réalisé en une seule pièce, ce qui constitue un tour de force, vu l’industrialisation qu’on imagine très compliquée d’une telle pièce!

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Le « pan Hofmeister », gimmick classique du style BMW, est ici réalisé en une seule pièce!

L’arrière, bien que résolument statutaire, se veut malgré tout assez fin. En témoigne la barre de chrome, qui s’étend sur toute la largeur de la partie arrière et qui relie les optiques, ou encore les embouts d’échappement, également liés entre eux par un encadrement chromé.

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La Série 7 prend la pose sur le mythique circuit de Reims-Gueux :

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L’intérieur, délimité par des lignes à dominante horizontale, se veut aussi raffiné que l’extérieur. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est particulièrement réussi. BMW oblige, le cockpit est tourné vers le conducteur. Malgré la multitude de commandes, tout tombe sous la main, sans qu’on soit forcément obligé de sortir le mode d’emploi.

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Les matériaux, triés sur le volet, vous plongent dans un univers résolument luxueux : bois précieux, aluminium, cuir surpiqué… L’auto est tellement soignée que les inserts décoratifs de la planche de bord sont fabriqués individuellement pour chaque voiture, et ajustés au millimètre près.

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Les inserts décoratifs de l’auto sont fabriqués individuellement, et ajustés au millimètre près. Du grand art!

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Passons maintenant à l’arrière, si vous voulez bien vous en donner la peine. Après une dure journée de travail, vous pourrez ainsi vous prélasser sur des fauteuils dignes des meilleurs salons, pendant qu’Hubert le chauffeur vous reconduit chez vous.

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Votre confort sera encore accru par le Pack Executive Lounge Expérience, uniquement disponible sur la version Limousine. Ce dernier comprend des sièges confort à réglage électrique, aérés, et même massants à l’arrière (testé, et approuvé!).

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Si l’espace est encore trop juste pour vous, vous pourrez rabattre le siège passager avant, si tenté qu’il ne soit pas déjà occupé par votre garde du corps.

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Le siège arrière droit « Gran Comfort » permet au passager arrière droit d’étendre ses jambes. Un repose-pieds est même prévu!

Une fois bien installé, vous pourrez prendre le contrôle de toutes les fonctions multimédia et de confort de l’auto, via la console arrière, et les stations multimédia arrières, disposés au dos des sièges avant (contrairement aux apparences, leur écran n’est pas tactile).

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Cette tablette tactile escamotable de 7 pouces, disposée dans la console centrale arrière, permet d’absolument TOUT contrôler : les sièges électriques, ventilés et massants, le multimédia, la télé… Vous pourrez même surfer avec sur le net, via le Hot Spot Wi-Fi de l’auto!

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Vous êtes amateur de « grande musique » (Beethoven au hasard…)? Ca tombe bien, le système Hi-Fi Bowers & Wilkins Diamond Surround Sound proposé en option devrait vous satisfaire. D’une puissance de 1.400 watts, et comptant 16 haut-parleurs, ce système génère un son multidimensionnel qui vous plonge dans une salle d’Opéra. Nous, on ne s’en est toujours pas remis!

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Toutefois, malgré ce confort de chaque instant, qui permet de comparer les places arrières de  la Limousine à l’hélice à une Business Class d’Airbus A380, c’est bien le conducteur qui a le morceau de choix à bord de la nouvelle Série 7. Dont acte!

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Afin de mettre à l’épreuve nos Série 7, nous sommes partis à l’assaut des routes champenoises, au départ de Paris

Sur la route : Un plaisir de chaque instant

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Impossible d’aborder ce chapitre sans s’attarder sur les nouveautés introduites sur cette nouvelle Série 7.

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Grâce à sa structure baptisée Carbon Core, qui utilise un mix intelligent de matériaux (et notamment de la matière plastique renforcée par fibres de carbone), l’auto se montre jusqu’à 130 kg plus légère que sa devancière, ce qui favorise les performances, la consommation, mais aussi la tenue de route, en abaissant le centre de gravité.

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Côté liaisons au sol justement, BMW a mis le paquet, en équipant les deux essieux de l’auto d’une suspension pneumatique, avec correcteur d’assiette automatique, et amortissement variable piloté de série. L’amortissement profite également du sélecteur de mode de conduite, qui inaugure ici un nouveau mode baptisé ADOPTIVE, qui s’adapte automatiquement au style de conduite du conducteur, et au profil de la route.

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Le sélecteur de modes de conduite est disposé à côté du levier de vitesse

L’auto inaugure également le système Active Comfort Drive, qui limite les mouvements de roulis grâce à des barres antiroulis à commande électromécanique. Encore plus fort, les aspérités de la route sont détectées par une caméra stéréoscopique, afin d’ajuster le réglage des amortisseurs! Le résultat? Un confort souverain, même sur routes défoncées!

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La caméra stéréoscopique détecte les irrégularités de la chaussée, et règle l’auto en conséquence

Si cette débauche de technologie est impressionnante, le résultat final l’est encore plus. Installé très bas (la position de conduite est presque digne d’une sportive, tant elle est abaissée), le conducteur de l’auto pourra compter sur une tenue de route absolument bluffante, qui lui permettra d’enrouler des virages à haute vitesse, sans jamais se mettre en danger. Le roulis est presque absent, ce qui confère au tour de force!

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Malgré son poids frisant les 2 tonnes, l’auto se montre réactive dans ses changements d’appui, et ne se vautre pas d’un poil dans les virages

Enfin, citons la direction ActiveDrive à 4 roues directrices (en option), qui pour la première fois peut s’associer au système BMW xDrive à 4 roues motrices. Suivant les situations, les roues arrière braqueront soit dans le sens des roues avant, soit dans le sens contraire, afin d’améliorer maniabilité en urbain, et agilité à vive allure.

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Le système xDrive peut pour la première fois être associé à la direction active à 4 roues directrices. Le résultat? Une agilité épatante pour une auto si imposante!

Ce système, associé au reste, permet à l’auto de gommer son gabarit conséquent volant en main (surtout que nous n’avons essayé que les versions Limousine), et son poids, somme toute imposant (1.945 kg pour la 730Ld xDrive, et 1.990 pour la 750Li xDrive). C’est simple, au confort opulent près, nous aurions très bien pu nous trouver au volant d’une « petite » Série 3, tant l’auto se montre réactive et agile. Quant au système xDrive, qui équipait nos voitures d’essai, il autorise une motricité de tous les instants, qui permet d’exploiter sans arrière pensée la cavalerie disponible!

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L’auto est un régal à exploiter, même sur les petites routes

Cette tenue de route de haut vol n’est pas gâchée par les mécaniques disponibles, c’est même tout le contraire. Nous avons pu essayer les versions 730Ld, et la majestueuse 750Li.

Commençons par la version 730Ld, mue par un 6 cylindres en ligne de 3,0 L, comptant deux turbos, qui développe 265 ch, et un couple impressionnant de 620 Nm. Malgré son carburant, ce moteur étonne par sa sonorité flatteuse, sa douceur absolue, son absence totale de vibrations, et par ses performances qui n’ont rien de ridicule : 0 à 100 km/h en 5.9 secondes, et 250 km/h en pointe.

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Même s’il carbure au gazole, ce moteur est un vrai plaisir, et se montre digne du standing de l’auto

Passons à la pièce de résistance de la nouvelle Série 7 : sa déclinaison 750Li. On rentre ici dans une autre dimension, celle du plaisir à l’état pur. Animée par un V8 4,4 L BMW TwinPower Turbo, l’auto développe la bagatelle de 450 ch, et 650 Nm.

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La 750Li, aussi impressionnante que majestueuse mécaniquement

Très perfectionné, ce bloc est équipé de deux turbocompresseurs du type Twin Scroll (double entrée), d’une injection directe High Precision Injection, d’une distribution entièrement variable (VALVETRONIC), ou d’un calage variable des arbres à cames double VANOS. Plus que la technique, c’est son allonge et son onctuosité qui frappe, le tout étant ponctué d’un feulement caractéristique des mécaniques les plus nobles.

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Véritable main de fer dans un gant de velours, ce moteur sait également encainailler la Série 7, qui devient alors capable de passer de 0 à 100 km/h dans un temps digne d’une supercar d’il y a 10-15 ans : 4,5 secondes (soit le temps d’une Ferrari 360 Modena…). La vitesse de pointe est toujours de 250 km/h, mais gageons que l’auto pourrait aller beaucoup plus loin si elle n’était pas bridée.

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Dans tous les cas, le conducteur pourra compter sur une boîte de vitesses automatique à huit rapports, dont la stratégie de commande des rapports s’appuie notamment sur les données du système de navigation, et qui se montre aussi fluide et douce en conduite douce que réactive et véloce en conduite sportive, surtout avec les palettes au volant.

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Une technologie embarquée incroyable!

A chaque génération de BMW Série 7 son lot d’innovations. Ce nouvel opus ne déroge pas à la règle, et propose un contenu technologie assez incroyable. Plutôt que tout détailler, on ne recensera que les innovations qui nous ont marqué.

Commençons par l’épatante clé BMW Display Key. Cette dernière, véritable smartphone miniature, avec écran tactile, permettra d’accéder à de nombreuses informations et commandes à distance. Le conducteur pourra ainsi s’assurer que sa voiture est bien fermée, l’autonomie restante, et pourra même mettre en route la climatisation!

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C’est justement cette clé qui permet à l’auto de proposer le stationnement autonome télécommandé en option. Equipée de ce système, elle devient alors la première auto de série au monde capable de se garer dans un emplacement en bataille ou dans un garage, et d’en sortir sans conducteur au volant.

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Marre de la corvée du parking? La Série 7 devrait pouvoir vous satisfaire!

Le conducteur déclenche, depuis l’extérieur et à l’aide de la BMW Display Key, les manœuvres afin de garer la voiture en marche avant, ou de la sortir de l’emplacement en marche arrière. Le système reste semi-autonome, le conducteur devra ainsi veiller aux éventuels obstacles, et pourra arrêter la voiture si besoin est. Dans tous les cas, la distance maximale parcourue lors d’une manœuvre sans conducteur ne peut être supérieure à une fois et demie la longueur de la voiture.

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L’auto est également dotée en première mondiale sur son segment de projecteurs Laser, avec assistant feux de route permanents anti-éblouissement, et dont la portée passe ainsi de 300 à 600 mètres.

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Enfin, et non des moindres, la nouvelle Série 7 est équipée en première d’un système de commande gestuelle, qui permet de piloter le système iDrive. Le conducteur n’aura qu’à effectuer certains mouvements de la main au niveau de la console centrale (zone balayée par un capteur 3D), pour régler le volume ou changer la source audio, prendre ou refuser des appels téléphoniques entrants…

Côté tarifs, la nouvelle Série 7 se négocie à partir de 97.250 €. Vu le segment de l’auto, les tarifs grimpent vite, et c’est ainsi que notre 750Li culminait à 161.000 €.

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Points positifs :
+ Prestance
+ Tenue de route de haut vol, agilité au vu du gabarit et du poids
+ Confort incroyable
+ Contenu technologique
+ Places arrières opulentes
Points négatifs :
– Tarifs (forcément) élitistes
– Sensations un peu gommées

Conclusion : Une autre planète

Avec la nouvelle Série 7, on accède à ce que l’industrie automobile fait de meilleur en terme de raffinement et de technologie. Alors certes, ses tarifs la réservent à une élite, mais ils sont à mettre en adéquation avec le contenu technologique de l’auto, sa finition, et son niveau de prestations global. Si jamais vous n’étiez pas encore convaincu, un petit tour aux places arrière devrait vaincre vos dernières réticences. Vous profiterez alors d’un confort presque inégalable, qui rendrait presque les voyages en jet superflus…

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