Essais

Découverte de la BMW 418d Gran coupé


Après la 640d la 418d Gran Coupé

Il y a quelques semaines nous vous proposions 4 jours à bord de la BMW 640d Gran Coupé sur la Cote d’Azur. Et si on prenait, presque, les mêmes et que l’on recommençait ! On garde les 4 jours, la Cote d’Azur et une BMW, mais on s’attaque aujourd’hui à la petite sœur. Comprenez la 418d Gran Coupé. Première étape, un petit passage chez notre Partenaire Sixt. La responsable du site de Nice aéroport, Madame Cornutello, m’accueille avec un large sourire, comme à son habitude, dans le tout nouveau stand fraichement refait. Nous remplissons rapidement les papiers et elle me tend les clés de la belle en me souhaitant un bon week-end. Merci, il va être bon j’en suis convaincu !

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Quelle ligne…

Pour être tout à fait franc, j’étais un peu déçu de ne disposer que du petit moteur diesel, le 418d. Mais en découvrant la superbe ligne de cette série 4 Gran Coupé, j’ai immédiatement retrouvé le sourire. Parce qu’elle est belle, très belle même ! Elle n’a même rien à envier à la sublime grande sœur 640d, si ce n’est son moteur… Elle parait même plus musculeuse sous certains angles. La série 6 Gran Coupé est majestueuse, élancée, racée. La série 4 est, elle, plus sportive, plus trapue, mais élégante. Lorsqu’on la regarde de 3/4 arrière on remarque ses ailes gonflées prêtes à bondir de virage en virage. Enfin ça, c’est avec le magnifique 6 en ligne de 306 cv. Parce que le petit 4 cylindres de 2.0l et 143 cv fait pâle figure face à cette ligne à coupé le souffle, on se contentera de cruiser. Mais restons concentré sur le design.

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Notre modèle d’essai, dispose du Pack “M”. Ce qui ajoute un kit carrosserie du plus bel effet, avec diffuseur arrière, bas de caisse et bouche béante à l’avant, des jantes de 18″, une calandre spécifique, des touches de noir laqué ça et là, notamment sur les ouïes d’aérations latérales… sublime ! Mais la grande qualité de cette Gran Coupé c’est sa philosophie. Une berline tirée d’un coupé, lui même tiré de la berline. Bon ça parait compliqué, mais c’est simple. En fait la série 4 Gran Coupé est directement tiré du coupé série 4, qui, lui, s’inspire de la berline série 3. Vous suivez ? Ça veut dire que la ligne est plus tendu que la berline série 3, très proche de la série 4, mais avec 5 portes et non 4 comme la série 3, mais plutôt 2 de plus que la série 4… Vous suivez mieux là ? Bon sinon, il suffit de regarder la porte avant ouverte, vous comprendrez tout de suite… En bref, elle est belle comme un coupé avec, presque, la praticité et l’agrément quotidien d’une berline. C’est ce qu’il faut retenir…

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Alors ce petit moteur diesel…

Bon autant le dire tout de suite, il n’y a pas grand chose de percutant à dire sur ce moteur. Si ce n’est qu’il remplit parfaitement sa tache. Il vous emmène d’un point A à un point B sans sourciller, avec frugalité et sans trop se faire entendre. Bon c’est à peu près tout, car niveau sensations nous sommes proche de zéro. Mais là n’est pas sa vocation. Il permet aux gros rouleurs soucieux de ne pas exploser leurs frais de routes, mais qui veulent tout de même du style, de trouver leur bonheur. Et dans ces conditions, la mission est parfaitement remplie. Mais on ne peut s’empêcher, à Blog Moteur, de se dire que ce beau plumage mérite un ramage à la hauteur. Et pour ceux qui veulent une auto avec 5 portes, au style époustouflant et aux performances de premier plan… la 435i Gran Coupé est pour vous !

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Et dedans c’est comment ?

Sans surprise, c’est du BMW pur jus ! On y retrouve tous les codes actuels, avec le volant 3 branches incrusté d’aluminium, le très bel écran multimédia de 8,8″, le levier de vitesse façon joystick, que je trouve plutôt désagréable à manipuler, la finition sans reproche avec de nombreuses touches d’aluminium également et les sièges “Advanced” de la finition “M” qui sont… trop étroit ! Mais pourquoi ces sièges sont-il aussi serré. Je ne suis pas un petit gabarit certes, mais pas non plus en surpoids. Et j’ai toujours la désagréable sensation d’être oppressé dans ces sièges sport. Il sont trop étroit au niveau des côtes. Quand aux places arrières, elles sont un peut plus exiguë que sur la série 3, l’arrière plongeant y est pour beaucoup. Mais on peut y voyager sans problème. Notre modèle d’essai très bien équipé, disposait de petits équipements bien agréable, tel le coffre à ouverture/fermeture électrique, le toit ouvrant panoramique, les caméras panoramiques de contrôles, l’affichage tête haute…

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C’est beau, mais sur la route ?

On retrouve un comportement assez proche de la série 6 Gran Coupé. Avec les mêmes qualités et les mêmes petits défauts. Le sélecteur de mode de conduite, propose 4 modes, du plus confort au Sport+. Nous allons nous concentrer sur les deux modes intermédiaires. En effet les modes les plus extrêmes n’ont pas vraiment d’intérêts sur la 418d. Le plus confort  frise l’apoplexie et le Sport+ n’apporte rien de plus que le mode sport. Bah oui 143 cv ne permette pas vraiment de tester les qualités intrinsèques du châssis en connectant le contrôle de motricité DTC qui autorise, sur les grosses motorisations, une dérive du train arrière. Tout comme la modification du Contrôle Dynamique de la Stabilité, DSC, qui intervient plus tardivement. Mais point de cela ici, la puissance ne permet pas vraiment de jouer de la sorte !

Reste donc les modes Confort et Sport. À l’activation de l’un à l’autre des modes, on ressent immédiatement une différence. Les suspensions se font plus fermes, tout comme la direction, qui devient également plus directive. La boite sort de sa torpeur et le moteur s’anime. Bon ça parait plutôt bien. Oui mais… il fallait bien un mais. Et ici ce n’est pas uniquement la faute à la petite motorisation. On retrouve un peu les mêmes défauts que sur la série 6. Le mode Confort est vraiment trop typé confort, presque caricaturale. La boite est d’une lenteur infinie et rechigne à rester au dessus de 1500 tr/mn en conduite souple, les rapports vous demandent une confirmation par fax avant d’être passé, ce qui provoque en plus des à-coups exagérés. Du coup niveau performance, on a le sentiment que le moteur a été amputé de 30% de sa puissance. Le châssis est, certes, plus confortable, mais le roulis plus présent et l’auto plus floue.

Quand au mode Sport, il apporte un vrai plus. Sur cette 418d c’est le mode à utilisé au quotidien. La boite est finalement bien mieux équilibrée, elle est beaucoup plus réactive et même plus agréable car elle ne reste pas exagérément haut dans les tours. Le moteur a retrouvé toute sa forme et le châssis est bien plus affuté ! Il est vrai qu’il est un peu plus cassant, mais le gain en maintient compense la perte de confort.

Toutefois, le comportement est parfois perturbant. On a le sentiment, même en mode Sport, que le châssis va prendre exagérément du roulis en haussant le ton. Lorsque l’on roule en souplesse, on ressent un peu ce roulis. Mais, bizarrement, lorsque le rythme s’accélère, le roulis est bien maitrisé et la tenue de route, exemplaire, ne souffre d’aucune critique, si ce n’est un poids plutôt conséquent, pour ce petit moteur, près de 1600 kg à sec. En conclusion, sur cette motorisation, il n’y a que le mode Sport qui vaille.

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Le mot de la fin…

Un style à coupé le souffle… Je pourrai m’arrêter là. C’est vraiment ce qui caractérise cette BMW 418d Gran Coupé. Elle est tout à fait digne de la Série 6 Gran Coupé et dans cette finition “M”, hormis la simple sortie d’échappement chromée arrière, rien ne laisse deviner le petit quatre cylindres. On est convaincu d’avoir affaire à une série “M”, une vraie je veux dire, pas simplement la finition. Il suffit de regarder les piétons sur son passage, tout le monde se dévisse la tête pour envisager cette belle BMW ! Elle est plus élégante qu’une vieillissante Audi A5 SportBack et plus raffinée et élitiste qu’une Mercedes CLA. Elle n’a pas vraiment de concurrentes de son rang actuellement et BMW devrait en profiter encore quelques temps, en attendant qu’Audi redonne un coup de frais à son A5 ou que Mercedes se décide à sortir une concurrente digne de ce nom. Last but not least, le prix. Notre modèle d’essai très bien équipé s’échange contre 51.000 €, en sachant que la 418d Gran Coupé débute à 37.950 €, à cela s’ajoute la boite auto à 2.200 €, le Pack “M” à 7.600 €, plus quelques autres équipements…

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